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Policiers agressés : Edouard Philippe, «horrifié», réclame plus de policiers sur le terrain

Pour le Premier ministre, il faut faire preuve d’une «sévérité sans faille envers ceux qui attaquent les forces de police».[Thomas Samson / AFP]

Invité à s'exprimer sur France 2, ce mercredi, Edouard Philippe a réclamé «une grande sévérité judiciaire et pénale» pour les auteurs de l'agression filmée de deux policiers le soir du Nouvel An, à Champigny-sur-Marne.

«Comme tous les Français, j’ai été horrifié par les images que j’ai vues. Il faut faire preuve d’une sévérité sans faille envers ceux qui attaquent les forces de police» a déclaré le Premier ministre, qui s'est dit «frappé aussi par ceux qui ne faisaient rien, qui filmaient».

«La réponse est globale : il faut plus de policiers sur le terrain, des procédures plus rapides, une grande sévérité judiciaire et pénale», a déclaré Edouard Philippe.

Le Premier ministre a également expliqué se «méfier» des «réactions qui passeraient par un élément législatif», au sujet d'un éventuel rétablissement des peines plancher réclamé par des policiers.

L'enquête s'annonce longue

L'enquête se poursuit pour retrouver les coupables. Menée par la Sûreté territoriale, elle nécessite un long travail d'analyse des vidéos, a prévenu le parquet de Créteil. 

Mardi soir, selon des témoins, environ 70 personnes se sont retrouvées au Trocadéro, à Paris, à l'appel des «Femmes des forces de l'ordre en colère». Des rassemblements de quelques dizaines de policiers se sont aussi tenus à Lille, Saint-Etienne, Grenoble, Toulouse, Carcassonne et Bordeaux. Une centaine de policiers se sont rassemblés devant le commissariat de Champigny.

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