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Jonathann Daval ne peut être interrogé en raison de son état jugé «préoccupant»

Jonathann Daval se trouve depuis le 30 janvier dans une unité psychiatrique, aménagée dans une aile de la maison d'arrêt de Dijon.[SEBASTIEN BOZON / AFP]

L'état de santé de Jonathann Daval, mis en examen pour le meurtre de son épouse Alexia Daval dans la nuit du 27 au 28 octobre à Gray-la-Ville (Haute-Saône), est jugé «préoccupant» par ses avocats.

Jonathann Daval se trouve depuis le 30 janvier dans une unité psychiatrique, aménagée dans une aile de la maison d'arrêt de Dijon (Côte-d'Or). Et son état de santé ne permettrait pas de nouvelles auditions.

Les médecins excluraient tout interrogatoire de l'homme placé sous surveillance médicale renforcée, rapporte vendredi L'Est républicain. Selon son avocat Me Randall Schwerdorffer, Jonathann Daval est «un peu moins squelettique qu'il y a quelques semaines mais sur le plan psychique, il nous inquiète beaucoup».

«Parmi les justiciables, il y a ceux qui ont une conscience et ceux qui n'en ont pas, indique l'avocat. Jonathann Daval appartient incontestablement à la première catégorie ; les faits qui lui sont reprochés le dévorent de l'intérieur et c'est pour lui quelque chose d'extrêmement violent.»

D'après lui, l'informaticien «ne revendique rien, il ne demande pas à être plaint». «Simplement, il est en très grande souffrance et ça se voit», indique Me Schwerdorffer.

«Nous avons besoin de lui pour progresser sur le chemin de la vérité»

Me Jean-Marc Florand, l'avocat des parents et de la soeur d'Alexia Daval s'inquiète également puisque le meurtrier présumé n'a été interrogé qu'une seule fois par le magistrat instructeur, le 9 mars dernier.

Jonathann Daval avait maintenu les propos tenus lors de sa garde à vue, fin janvier. Il avait reconnu avoir étranglé son épouse lors d'une dispute à leur domicile, mais avait nié avoir brûlé son corps.

«Nous souhaitons que M. Daval puisse retrouver rapidement quelques forces et être entendu car pour l'heure, ses déclarations restent extrêmement vagues et imprécises, a confié Me Jean-Marc Florand au quotidien régional. Nous avons besoin de lui pour progresser sur le chemin de la vérité.»

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