Attention au moustique tigre. L'insecte qui tient son nom de ses rayures blanches est présent dans 42 départements de la métropole, selon la Direction générale de santé (DGS).
Les autorités sanitaires appellent donc à la vigilance face à ce moustique vecteur de maladies graves telles que le chikungunya, la dengue et le zika.
C'est ce qui en fait «une cible de surveillance prioritaire durant sa période d'activité en métropole du 1er mai au 30 novembre», a ajouté la DGS, qui souhaite limiter la prolifération de l'insecte et, par conséquent, la transmission de maladies.
L'autorité de santé a détaillé plusieurs consignes pour ce faire. Elle appelle à «supprimer les eaux stagnantes» qui permettent la reproduction du moustique-tigre dans les soucoupes des pots de fleurs ou l'eau des vases notamment.
Si l'insecte est présent depuis longtemps en outre-Mer, et notamment dans l'océan indien, son arrivée en métropole date de quelques années seulement. Le nombre de départements concernés -aujourd'hui établi à 42- «a doublé ces deux dernières années», a souligné la DGS vendredi.
La Réunion touchée par une épidémie de dengue
Sur l'île de La Réunion, une épidémie de dengue, transmise par le moustique-tigre, touche de nombreux habitants et touristes. Les voyages opérés dans cette région impliquent «un risque d'importation de ce virus», d'après la DGS qui recommande aux personnes se rendant sur l'île de l'océan indien de se protéger à l'aide de produits répulsifs.
La DGS rappelle que onze cas autochtones -c'est-à-dire de personnes piquées et contaminées en métropole- de dengue ont été signalés dans l'Hérault en 2014, sept dans le Gard en 2015 et 17 cas autochtones de chikungunya dans le Var en 2017.
Épidémie de #dengue à La Réunion : près de 1 300 cas confirmés dans le nord, l’ouest et le sud de l’île depuis le 1er janvier 2018
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