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Affaire Grégory : les mises en examen de Murielle Bolle et du couple Jacob annulées

Nouveau rebondissement dans l'affaire Grégory. Les mises en examen de Murielle Bolle et du couple Jacob ont été annulées par la justice, a-t-on appris ce mercredi 16 mai. 

Les contrôles judiciaires des trois suspects ont été simultanément levés. Dans un communiqué, le parquet général de Dijon a souligné que l'annulation des mises en examen portait «sur des points de procédure et non pas sur des éléments touchant au fond du dossier». 

«Ils n'ont plus rien à faire dans ce dossier»

«Aujourd'hui Jacqueline Jacob et Marcel Jacob ne sont plus mis en examen, ne sont pas témoins assistés, ils n'ont plus rien à faire dans ce dossier», a lancé l'avocat de Marcel Jacob, Me Stéphane Giuranna, lors d'une conférence de presse à Nancy. «Ils étaient en larmes à l'évocation qu'enfin, on allait pouvoir les laisser tranquilles», a-t-il confié au côté de deux de ses confrères chargés de la défense de Jacqueline Jacob, Mes Frédéric Berna et Antoine Bouthier.

«Ce n'est pas une péripétie technique, c'est une décision courageuse qui démontre qu'une fois de plus dans cette affaire, la justice a fait une erreur énorme qui blanchit totalement les époux Jacob», a insisté Me Giuranna. «J'appelle la chambre de l'instruction à poursuivre ces investigations en laissant totalement tranquilles Jacqueline et Marcel Jacob», a-t-il poursuivi, exhortant les magistrats à «ne pas tenter de remettre en examen Jacqueline et/ou Marcel Jacob».

«Ils doivent rester étrangers à cette affaire dont ils ont prouvé depuis maintenant un an qu'ils étaient totalement innocents parce qu'ils étaient sur leur lieu de travail», a fait valoir l'avocat de Marcel Jacob.

Le mystère reste entier

En juin 2017, Jacqueline et Marcel Jacob, grande-tante et grand-oncle de Grégory, avaient été mis en examen pour enlèvement et séquestration suivis de la mort du petit garçon en 1984 dans le cadre d'un «acte collectif». Les époux étaient également soupçonnés par la justice d'avoir été le mystérieux «corbeau» à l'origine de plusieurs lettres anonymes, dont une revendiquant le meurtre. 

Quelques jours plus tard, Murielle Bolle, témoin clé lors de l'enquête initiale, avait à son tour été mise en examen pour enlèvement suivi de mort. A l'époque des faits, alors âgée de 15 ans, Murielle Bolle avait accusé son beau-frère Bernard Laroche avant de finalement se rétracter. Une rétractation qui, selon l'accusation, s'expliquerait par des violences et des pressions de sa famille.

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