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Une campagne de sensibilisation au préservatif accusée par les internautes de culpabiliser les jeunes

La campagne de promotion du préservatif ne passe pas [Capture d'écran / OnSexprime.fr]

Une campagne lancée par Santé publique France, destinée à promouvoir l'utilisation du préservatif auprès des jeunes sur Internet et les réseaux sociaux, suscite les critiques des internautes autant que des professionnels. 

«Parce que ça t'évitera de faire la queue à la pharmacie pour t'acheter un test de grossesse», «Parce que ça t'évitera d'envoyer un sms du genre "Salut, en fait tu prends la pilule ?"».

Pour sensibiliser les jeunes générations, l'agence nationale de la santé publique diffuse depuis le 18 juillet ce type de message, sur Facebook, Instagram et à travers la plateforme OnSexprime.fr - un site qui aborde de manière pédagogique le sexe et la prévention des infections sexuellement transmissibles (IST). Or, ces slogans aux coloris fluos suscitent une vague de critiques sur les réseaux sociaux. 

Sur Twitter, la publication partagée par le compte du Ministère de la Santé, a fait naître une pluie de critiques. De nombreux internautes dénoncent un message culpabilisateur pour les patients et une vision moralisatrice du personnel médical véhiculée par la campagne. 

Des professionnels de santé ont également élevé la voix sur les réseaux sociaux contre cette campagne, en incitant vivement les jeunes à s'adresser aux soignants sans honte ni crainte dans le cas d'un rapport non-protégé ou d'un accident involontaire.

Une manière maladroite pour Santé publique France d'encourager les plus jeunes au dépistage et au préservatif, nécessaires à la prévention des infections sexuellement transmissible (IST). Une étude de l'agence, parue le 18 juillet dernier, montre que le nombre de cas relevés a plus que triplé en l'espace de seulement quelques années.

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