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Pourquoi la justice a remis en liberté Alexandre Benalla et Vincent Crase

Alexandre Benalla et Vincent Crase ont été remis en liberté. Alexandre Benalla et Vincent Crase ont été remis en liberté. [AFP]

L'ancien collaborateur de l'Elysée, Alexandre Benalla, et l'ex-employé de LREM, Vincent Crase, ont été remis en liberté, mardi 26 février, sous contrôle judiciaire. CNEWS révèle les motivations de l’arrêt de la chambre de l’instruction.

La chambre de l’instruction revient dans un premier temps sur la violation du contrôle judiciaire. Alors qu’ils avaient l’interdiction de se voir, Alexandre Benalla et Vincent Crase se seraient rencontrés quelques jours après leurs mises en examen, selon des enregistrements publiés par Médiapart.

La chambre d’instruction a estimé que cette violation du contrôle judiciaire n’était pas suffisamment alléguée et que rien ne permettait de dire avec certitude que cette rencontre a eu lieu. Des expertises sont encore en cours sur les enregistrements audio.

Et pour les magistrats de la chambre d’instruction, même si cette rencontre a bien eu lieu entre Alexandre Benalla et Vincent Crase, la sanction aurait pu être un durcissement du contrôle judiciaire plutôt que sa révocation pure et simple.

Des plaintes de Benalla et Crase

Alexandre Benalla et Vincent Crase avaient été incarcérés, il y a une semaine, pour ne pas avoir respecté le contrôle judiciaire qui leur interdisait d'entrer en contact dans le cadre de l'enquête sur les violences du 1er mai 2018. Les deux hommes ont été mis en examen le 22 juillet dernier et devaient suivre certaines obligations.

Suite aux révélations de Médiapart, Alexandre Benalla a déposé plainte le 14 février dernier pour «détention illicite d'appareils ou dispositifs techniques de nature à permettre la réalisation d'interceptions», «atteinte à l'intimité et à la vie privée», «atteinte à la représentation de la personne» et faux. Vincent Crase a également déposé plainte.

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