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Elections européennes : en 2014, 16 % des électeurs avaient fait leur choix le jour du vote

Aux européennes de 2014, près d'un Français sur quatre avaient choisi la liste pour laquelle ils allaient voter au cours du week-end du scrutin. Aux européennes de 2014, près d'un Français sur quatre avaient choisi la liste pour laquelle ils allaient voter au cours du week-end du scrutin. [JEFF PACHOUD / AFP ]

Retour dans le passé. Lors des élections européennes de 2014, 16 % des électeurs avaient fait leur choix le jour du vote, d'après un sondage Ifop-Fiducial réalisé dans la journée du scrutin. Un signe de l'indécision d'une partie des citoyens jusqu'au dernier moment.

En prenant le week-end du vote, ce pourcentage montait quasiment à un Français sur quatre (22 %). Et ils étaient 40 % à s'être décidés sur la liste pour laquelle ils allaient voter au cours de la semaine du scrutin. D'où l'importance pour les partis de faire campagne jusqu'au bout.

On retrouvait environ les mêmes résultats lors du premier tour de l'élection présidentielle 2017. 15 % des Français avaient fait leur choix le jour-même, et 21 % le week-end du scrutin, toujours d'après un sondage Ifop-Fiducial.

Plus d'un quart des électeurs n'ont pas encore fait leur choix pour le 26 mai

Pour les élections européennes 2019, prévues dans dix jours en France (26 mai), 28 % des électeurs ne sont pas encore sûrs de leur choix, indique une étude Ifop-Fiducial publiée mercredi 15 mai. Une proportion qui semble correspondre à celle des précédents scrutins.

En 2014, l'institut de sondage notait que les électeurs des trois principaux acteurs des européennes (FN, UMP et PS) étaient ceux qui avaient pris leur décision le plus longtemps à l'avance. Au contraire, ceux des plus petits partis avaient fait leur choix plus tardivement.

En effet, 55 % des citoyens ayant voté Europe Ecologie Les Verts s'étaient décidés au cours de la semaine du scrutin, et 52 % pour ceux du MoDem et de l'UDI. De quoi sans doute donner du baume au coeur aux petites listes dont les intentions de vote pour le scrutin du 26 mai prochain ne décollent pas, les indécis pouvant faire bouger les équilibres en leur faveur.

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