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Explosion de Lyon : la traque se poursuit

Le mystérieux «homme à vélo», suspect numéro 1 dans l'explosion de Lyon, demeurait introuvable près de 48 heures après l'attaque. [HANDOUT / FRENCH POLICE / AFP].

Deux jours après l'explosion d'un colis piégé dans le centre-ville de Lyon (Rhône), vendredi 24 mai, faisant 13 blessés, dont une petite fille de 10 ans, la traque se poursuivait, dimanche, pour tenter de retrouver l'auteur présumé de l'attaque, le mystérieux homme à vélo, toujours en fuite.

Sur des clichés de vidéosurveillance diffusés la veille, le suspect numéro un dans l'explosion au colis piégé de la rue Victor-Hugo, apparaît ainsi tantôt au côté ou juché sur une bicyclette de couleur sombre.

Portant un haut également sombre (vert ou noir), à manches longues, et un bermuda clair, il est considéré comme «dangereux», selon les autorités.

Lors d'une conférence de presse donnée à la mi-journée, samedi, le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, a précisé qu'en tout, ce sont quelque 90 enquêteurs, 30 techniciens de la police scientifique et une vingtaine d’enquêteurs locaux, qui sont mobilisés pour le retrouver.

Si l'acte n'était toujours pas revendiqué dimanche à la mi-journée, un faisceau d'indices orientait toutefois vers la piste terroriste.

Le mode opératoire rappelle en effet celui «utilisé par le ­réseau [de ­Khaled] Kelkal (l’auteur présumé de la vague d’attentats de 1995, abattu près de Lyon, ndlr), a rappelé Rémy Heitz.

Du TATP utilisé et un ADN isolé

Par ailleurs, de l'explosif de type TATP, en faible quantité, aurait été utilisé lors de l'attaque selon une source proche du dossier, même si rien n'indiquait, dimanche, que l'analyse des résidus de l'engin explosif pourrait conduire à une piste sérieuse.

Cet explosif artisanal, très instable, avait en outre notamment été utilisé dans les attentats jihadistes du 13 novembre 2015 à Paris et de mars 2016 à Bruxelles.

De l'ADN a, par ailleurs, été isolé sur le colis piégé mais n'est pas répertorié au Fichier national des empreintes génétiques (FNAEG), a précisé cette même source, confirmant une information du Progrès.

Dans le cadre de l'enquête ouverte par la section antiterroriste du parquet de Paris pour «association de malfaiteurs terroriste», des dizaines de témoignages continuaient, par ailleurs, d'être exploités.

Le procureur de la république de Paris Rémy Heitz, n'a toutefois pas prévu de s'exprimer ce dimanche, journée de scrutin européen, et la sécurité des lieux accueillant du public a été renforcée.

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