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Facebook : un nouveau phénomène d'arnaques au Thermomix

L’arnaque promet de faire gagner jusqu’à 300 appareils. La méthode : faire croire qu’ils doivent écouler un stock. L’arnaque promet de faire gagner jusqu’à 300 appareils. La méthode : faire croire qu’ils doivent écouler un stock. [AFP]

Un nouveau phénomène d’arnaque sévit sur Facebook. Des jeux concours promettent de faire gagner aux internautes un robot de cuisine Thermomix. Une escroquerie qui a déjà touché des milliers de personnes.

Un Thermomix gratuit, livré à domicile. C’est ce que promettent des dizaines de pages Facebook. 

Des annonces très attirantes vu le prix initial (1.200 euros). L’arnaque promet de faire gagner jusqu’à 300 appareils. La méthode : faire croire qu’ils doivent écouler un stock. 

Rien de plus facile pour y participer que de liker la publication, la partager ou la commenter. 

Une arnaque, pourquoi ?

Le Thermomix est sur le marché depuis 1961. Il est impossible de gagner cet engin avec ce type de concours car comme le rappelle sur son site, la marque allemande Vorwerk, l’achat de cet ustensile «n’est possible qu’en vente directe dans le cadre d’un atelier culinaire personnalisé au domicile des clients». 

C’est la même photo qui circule sur toutes les annonces. Mais, différents prétextes (comme la sortie d’un nouveau modèle, un anniversaire, etc.) sont affichés. Les pages sont récentes, et ne proposent rien d’autre que le jeu concours. Les internautes intéressés reçoivent des messages privés les encourageant à appeler des numéros surtaxés afin d'organiser la bonne réception de leur colis.  

Ils perdent de l’argent et attendent désespérément leur robot, qui n’arrivera jamais.  

Ce type de jeu concours est défendu sur Facebook à cause de ses conditions d’utilisations très strictes.

Pour qu’un jeu concours soit considéré comme valable, il doit figurer «une décharge protégeant Facebook dûment remplie par chaque participant, ainsi qu’une mention que la promotion n’est pas gérée ou parrainée par Facebook». De plus, «les pages ne doivent pas usurper l’identité d’une marque. (Si c’est le cas), son nom ou sa description doivent clairement indiquer qu’il ne s’agit pas d’une représentation officielle ». 

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