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IDF : plus d'une Francilienne sur dix a eu une grossesse non désirée

12 % des Franciliennes (15-49 ans) ont eu une grossesse non désirée ces cinq dernières années. 12 % des Franciliennes (15-49 ans) ont eu une grossesse non désirée ces cinq dernières années.[© GUILLAUME SOUVANT / AFP]

Au total, 12 % des Franciliennes âgées de 15 à 49 ans ont eu une grossesse non désirée au cours de ces cinq dernières années, selon une étude publiée ce mardi 9 juillet par l'Observatoire régional de Santé d'Ile-de-France (ORS), qui s'appuie sur des chiffres de 2016.

En 2016, plus d'une Francilienne sur dix a déclaré avoir eu une grossesse non prévue au cours des cinq dernières années. Ce taux est similaire dans les autres régions, selon l'ORS, et serait plus important chez les femmes socialement moins favorisées (niveau de revenus plus faible, renoncement aux soins, absence de couverture complémentaire).

Pourtant, la majorité d'entre elles utilisaient une méthode contraceptive le mois précédant une grossesse non prévue. D'ailleurs, le recours à la contraception d'urgence est plus important chez les Franciliennes que pour les femmes des autres régions.

Des chiffres qui restent stables en Ile-de-France, alors qu'il a considérablement augmenté dans les autres régions. Selon l'ORS, le manque d'information «sur les conditions d'accès» et «sur la période d'efficacité de la contraception d'urgence» est noté pour l'ensemble des femmes.

Concernant l’issue de ces grossesses, l'Observatoire régional de Santé (ORS) indique par ailleurs que «près de la moitié se sont terminées par une IVG (49,5 %)», tandis que «plus d’un tiers (36,3 %) ont abouti à une naissance».

A savoir que les femmes les plus jeunes – plus susceptibles de ne pas désirer tomber enceinte si jeune – sont davantage concernées par les grossesses non prévues. Ainsi, «16,1 % des Franciliennes de 15 à 29 ans ont déclaré une grossesse non prévue contre 9,8 % parmi les 30-49 ans».

Une tendance également constatée chez les femmes «ayant un niveau de diplôme inférieur au bac», qui sont 17,4 % contre 13,7 % pour celles ayant le bac et 8,2 % pour celles ayant un niveau de diplôme supérieur au bac, à déclarer avoir eu une grossesse non désirée.

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