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«Il reste tant de femmes à sauver» : les proches de 34 victimes de féminicides proposent des mesures

Les auteurs de la tribune proposent la mise en place de plusieurs mesures. [Martin BUREAU / AFP]

Les familles et proches de 34 victimes tuées par leur conjoint ou ex-compagnon souhaitent des «mesures concrètes et rapides» pour lutter contre les féminicides. Depuis le 1er janvier, ils seraient au nombre de 77 selon un collectif.

«Il reste tant de femmes à sauver», clament les 52 signataires de cette tribune publiée sur Franceinfo.fr, vendredi 19 juillet. «Aujourd'hui, nous prenons la parole et demandons au gouvernement d'être reçues lors du Grenelle des violences conjugales», qui se tiendra à partir du 3 septembre.

Les auteurs de la tribune proposent la mise en place de plusieurs mesures , à commencer par «l'inscription du termine 'féminicide' dans le Code pénal, en tant que crime machiste et systémique». Autre souhait : «la mise en place de sanctions pour les membres de forces de l'ordre qui manquent à leur devoir» en ne prenant pas des plaintes de femmes victimes de violences conjugales. 

«C'est la société toute entière qu'il faut mobiliser sur ce sujet»

Parmi les préconisations figurent également le déploiement de formations spécifiques pour les policiers et gendarmes, «l'ouverture immédiate d'une procédure lorsqu'un témoin vient signaler qu'une femme subit des violences» et «la création de foyers destinés» aux auteurs de violences conjugales, car «c'est aux hommes violents de quitter le domicile conjugal et non à leurs victimes».

«C'est la société toute entière qu'il faut mobiliser sur ce sujet», conclut la tribune. «L'éducation nationale doit prendre sa part» et «les médias ont aussi un rôle pédagogique à jouer».

En 2018, 121 femmes victimes de  violences conjugales ont été tuées. 

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