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Retraites : Macron veut une réforme qui «construise l'avenir»

Emmanuel Macron à Rodez, le 3 octobre 2019 [ERIC CABANIS / POOL/AFP] Emmanuel Macron a rencontré les Français à Rodez, pour évoquer la réforme des retraites. [ERIC CABANIS / POOL/AFP]

Emmanuel Macron a déclaré jeudi à Rodez (Aveyron) que la réforme des retraites devait déboucher sur «un système qui construit l'avenir» et non juste une «reforme financière pour les deux prochains mois».

Le débat sur cette réforme, qui «commence aujourd'hui et qui va se poursuivre dans les prochains mois», «doit permettre de lever des incompréhensions quand il y en a, de clarifier des points dans la gouvernance, de donner des garanties dans le système», a-t-il indiqué au début du débat avec 600 personnes dans la salle des fêtes de Rodez.

«Ce qui est clair, c'est que je veux qu'on aille vers un système qui construit l'avenir, c'est-à-dire positif», et «qu'on va rester au système avec 42 régimes et faire une réforme financière juste pour les deux prochains mois».

«C'est l'engagement que j'ai pris devant les Français», a-t-il ajouté, en assurant que la réforme de fusion en un système unique par points des 42 régimes existants à l'horizon 2025 visait à créer un système «plus lisible, plus transparent».

Age pivot

Il a répété plusieurs fois que l'âge légal de départ à la retraite restait à 62 ans, tout en évoquant la nécessité de «définir» un «âge pivot» durant l'actuelle concertation. C'est à partir de cet âge seulement qu'on pourra bénéficier d'une retraite pleine, sans décote.

Mais, a-t-il précisé, certaines décisions seront liées à la situation financière du système. Le gouvernement a saisi le conseil d'orientation des retraites (COR) pour savoir si le nouveau système, en 2025, commencera à l'équilibre. Le COR doit rendre sa copie fin novembre.

«Si le COR nous dit: "il manque 8, 10 milliards", on devra dire "faut travailler un peu plus longtemps, ça c'est tout à fait vrai"», a avancé le chef de l'Etat. «S'il nous dit "c'est à l'équilibre en 2025", on n'aura pas besoin de (le) faire», a-t-il ajouté, laissant entendre qu'en cas de besoin de financement, c'est l'allongement de la durée de cotisation qui sera la piste privilégiée.

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