Une résidente d'un EPHAD de Seine-Maritime est décédée dans la nuit de vendredi à samedi 19 octobre, après avoir ingéré du détergent industriel pour canalisations, a rapporté France Bleu.
Une plainte pour défaut de protection a été déposée. Le parquet de Rouen a également ouvert une enquête pour blessures involontaires.
Les faits remontent au 15 octobre. Pensionnaire dans l'unité Alzheimer, la femme de 82 ans aurait bu deux verres de détergent, avant de se brûler la bouche et ensuite les organes.
«Ma mère était dans une unité fermée à clé. Il y a une blanchisserie et la porte de cette blanchisserie n'était pas fermée à clef, il y avait à l'intérieur un chariot de ménage avec deux verres préparés et remplis de Destop industriel. La porte étant restée ouverte, sans surveillance, ma mère est rentrée dans le local, elle a cru que c'était de l'eau et a ingéré 200 ml de produit», a raconté la fille de la victime.
Selon France 3, un seul agent surveillait une dizaine de personnes âgées, le reste du personnel étant en réunion au moment des faits. Pour l'heure, la direction de l'établissement a refusé de communiquer.