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Municipales à Paris : à quoi ressemblera le périphérique d'Anne Hidalgo en 2024 ?

La porte de Montreuil, à l'horizon 2024. La porte de Montreuil, à l'horizon 2024.[© Paris en Commun]

Alors qu'Anne Hidalgo, candidate à sa réélection à la mairie de Paris, s'apprête à dévoiler son programme pour le Grand Paris ce mardi 18 février, l'élue a déjà présenté ses ambitions pour le périphérique de demain. Justement plus ouvert sur les villes limitrophes.

Si aujourd'hui beaucoup considèrent le périphérique parisien comme «une frontière», l'équipe de campagne d'Anne Hidalgo porte le projet d'y créer «un lien» entre Paris et les villes de banlieue mais également de repenser les portes de celui-ci pour en faire des «lieux attractifs» dotés notamment de commerces et de logements.

Une ambition chère à la majorité municipale qui entend ainsi «valoriser le potentiel écologique et social de cette infrastructure» et de «profiter de ses atouts». Pour ce faire, la maire sortante envisage de travailler sur deux aspects d'ici à 2024 : «changer les usages» et «faire évoluer le paysage»

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Un ambitieux projet

D'un côté, l'idée est d'interdire «progressivement» les véhicules polluants, donc diesel dans un premier temps, tout en réservant une voie du périphérique aux transports collectifs, au covoiturage, aux taxis et aux véhicules propres.

De l'autre, il s'agit d'inclure le périphérique dans la transition écologique, en y plantant plus de 100.000 arbres tout autour et en créant un «fil vert», des voies réservées aux piétons et aux vélos en surface pour traverser les portes de Paris.

Et si la transformation des portes de périphérique semble déjà être actée, il n'en demeure pas moins que la question de l'avenir du périphérique comme axe routier mérite encore d'être étudiée en détails, compte tenu de l'ambition portée d'en faire un «boulevard urbain».

Pour l'instant donc, pas question de le «supprimer» comme l'a par exemple imaginé Gaspard Gantzer, car le périphérique emprunté par un million d'automobilistes tous les jours est «utile», mais de le transformer afin qu'il devienne «plus sûr» et «plus écologique» selon Anne Hidalgo, qui souligne au passage que 6.000 personnes meurent chaque année dans la métropole du Grand Paris à cause de la pollution.

Des études à l'échelle métropolitaine

Par ailleurs, plusieurs études devront encore être lancées pour associer la métropole du Grand Paris à ces changements, notamment dans l'espoir qu'un certain nombre d'axes routiers franciliens soient à leur tour transformés. Car pour la maire sortante, «l’apaisement du périphérique nécessite également d’apaiser les axes autoroutiers franciliens qui entrent sur le périphérique».

En parallèle, un calendrier de transformation de l’ensemble des infrastructures routières franciliennes, notamment l'A86, est en train d'être mis en place, dans le cadre de la Conférence régionale stratégique des mobilités lancée par le préfet de région en septembre 2019. Les résultats de cette concertation serviront ensuite, selon l'équipe de campagne d'Anne Hidalgo, à «proposer de nouvelles étapes dans l’aménagement du périphérique et de ses abords».

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