Le candidat dissident LREM à la mairie de Paris, Cédric Villani, a dévoilé ce lundi 24 février un plan d'investissement de 8,5 milliards d'euros pour financer ses promesses de campagne.
Plus de la moitié du plan d'investissement du député de l'Essonne correspond à son «plan climat». Le coût de la transition écologique («quartiers apaisés végétalisés», rénovation thermique, municipaliser les réseaux de chaleur...) est chiffré à 4,9 milliards d'euros. Parmi ces mesures «vertes», Cédric Villani annonce un milliard d'euros pour le «métro du XXIe siècle», qui doit permettre, en 2026, qu'un déplacement sur deux en métro se fasse à bord d'une ligne automatisée.
Le tableau des dépenses, dont la colonne à droite dédiée à l'environnement pic.twitter.com/DFTKxlDdhu
— Lucas Biosca (@LucasBiosca) February 24, 2020
Le mathématicien veut aussi «réformer l'administration» de la capitale. Pour cela, il promet des audits, mais aussi la création d'une «véritable direction générale des services», qui n'existe pas actuellement. Pour la «transformation numérique de l'administration parisienne», il dit prévoir 500 millions d'euros d'investissements, dont la moitié issue du budget alloué au «plan climat».
D'après le candidat, cette transformation de l'administration ne doit pas seulement accompagner la transition écologique, mais aussi permettre de «stopper l'hémorragie de la dette» et d'arriver à une gestion saine d'une ville «qui vit au dessus de ses moyens».
Si Cédric Villani pointe les irrégularités de la gestion actuelle de l'Hôtel de Ville, son plan d'investissement repose sur des projections. «L'imprévisible ne se prévoit pas, mais cela n'empêche pas d'avoir des objectif précis», a-t-il déclaré.
Le dissident LREM figure en cinquième position dans les derniers sondages derrière la maire sortante Anne Hidalgo (PS), Rachida Dati (LR), Agnès Buzyn (LREM) et David Belliard (EELV),