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Bientôt une amende de 300 euros pour un masque jeté par terre ?

La pollution causée par les masques est de plus en plus visible.[Glyn KIRK / AFP]

Depuis le début du déconfinement, difficile de ne pas les voir, que ce soit en se promenant dans la rue ou sur des photos partagées sur les réseaux sociaux : de plus en plus de masques de protection jonchent le sol des rues ou des lieux de rassemblement.

Une vidéo de l’association Opération mer propre, datant du samedi 23 mai, montre même des fonds marins (au large d’Antibes) où il est déjà possible de trouver ces masques et des gants en plastique. «Sachant que plus de deux milliards de masques jetables ont été commandés, bientôt il risque d’y en avoir plus que de méduses dans les eaux de la Méditerranée», commente Laurent Lombard, le plongeur ayant filmé les images.

S’indignant de ce constat, le député Les Républicains des Alpes-Maritimes Eric Pauget a déposé une proposition de loi, pour sanctionner le dépôt sauvage de masques de protection et de gants sur la voie publique d’une amende de 300 euros.

Dans le même temps, des maires pensent à instaurer des PV de 68 euros, de la même façon que ceux infligés pour les mégots de cigarette jetés par terre.

Moins sévère, le gouvernement n’a pas communiqué pour le moment à propos de possibles sanctions financières. Le ministère de la Transition écologique va néanmoins lancer prochainement une campagne de sensibilisation pour inciter à jeter ces objets à la poubelle. Un masque de type chirurgical mettrait entre plus de 400 ans à se décomposer, contre 1 à 3 ans pour un mégot.

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