Après avoir été dirigée pendant vingt-cinq ans par la droite et Jean-Claude Gaudin, la ville de Marseille est repassée à gauche avec la victoire de l'alliance menée par Michèle Rubirola.
Celle qui mène la liste du Printemps marseillais (PS, EELV, LFI, PCF) est en effet arrivée en tête avec 38% des suffrages, devançant largement Martine Vassal (LR, 30%).
Cette dernière, désignée comme l'héritière de Jean-Claude Gaudin, n'est donc pas parvenu à inverser la tendance du premier tour (22% contre 23 % pour son adversaire), et a même subi de plein fouet «l'affaire des procurations», qui a éclaboussé sa candidature. Deux personnes, présentes sur des listes de Martine Vassal, auraient en effet proposé par SMS des «procurations simplifiées», évitant aux électeurs de se déplacer pour les établir, ce qui est illégal.
Si Michèle Rubirola a gagné son pari d'arriver devant Martine Vassal, elle ne dispose en revanche que d'une majorité relative au conseil municipal de Marseille (la ville est divisée en huit secteurs, qui rapportent chacun un nombre de conseillers). Dans le détail, 42 sièges sont du côté de l'alliance des gauches, contre 39 pour Les Républicains, 9 pour le Rassemblement national, 8 divers gauche, 5 divers droite et 1 divers centre.
Il faudra donc attendre le «troisième tour», une fois les conseils et les maires de secteur défintiviement élus, pour savoir si elle s'installera réellement dans le siège du maire de Marseille.
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