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Tout savoir sur Ali Riza Polat, principal accusé dans le procès des attentats de 2015, interrogé ce lundi

Ali Riza Polat, proche d'Amédy Coulibaly, est soupçonné d'avoir eu un rôle central dans les préparatifs des attentats de 2015, dont celui de l'Hyper Cacher. [Gabrielle CHATELAIN / AFPTV / AFP]

Il est soupçonné d'avoir eu un rôle central dans les préparatifs des attaques, en particulier la fourniture de l'arsenal utilisé par les terroristes. Interrogé ce lundi, Ali Rizat Polat fait partie des 14 accusés au centre du procès des attentats de Paris en 2015.

L'enquête a permis de l'identifier comme l’un des complices présumés. Ali Riza Polat, un Franco-Turc âgé de 35 ans qui avait rencontré Amédy Coulibaly dans une cité de Grigny (Essonne), est considéré par les enquêteurs comme son «bras droit», apparaissant «à tous les stades de la préparation des actions terroristes».

Les juges antiterroristes ont retenu les charges les plus lourdes, la «complicité» de crimes terroristes passible de la réclusion à perpétuité, contre Ali Riza Polat, qui sera un des seuls présents dans le box des accusés.

Il est notamment soupçonné d'avoir aidé Coulibaly à se procurer l'arsenal utilisé dans les attaques de l'Hyper Cacher et de Montrouge, mais aussi celle de Charlie Hebdo, commise par les frères Kouachi.

Il a tenté de quitter la France à plusieurs reprises

Une liste recensant les prix de munitions et de détonateurs, rédigée par Polat selon une expertise, avait été retrouvée dans un garage de Charleroi, en Belgique.

Juste après les sanglantes attaques, Ali Riza Polat avait tenté à plusieurs reprises de quitter la France, et notamment de se rendre en Syrie.

Il se défend cependant du rôle central qui lui est attribué par les enquêteurs. Dans un courrier adressé au président de la cour d'assises, Me Isabelle Coutant-Peyre, son avocate et conseil historique du terroriste Carlos, dénonce une «inégalité des armes», l'accusation ayant «fait citer à charge 101 témoins» et la défense se voyant «limitée légalement au droit de faire citer cinq témoins».

La cour va «avoir la lourde tâche de juger des faits pour lesquels les principaux responsables ne seront pas présents, et ne peuvent rendre compte. Pour cela, la justice sera mise à lourde épreuve», estime Me Safya Akorri, autre avocate de la défense.

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