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Un spray nasal bloquerait la reproduction du coronavirus

Le produit n'en est encore qu'au stade de l'étude. [Photo d'illustration / TIM SLOAN / AFP].

Initialement élaboré dans le but de renforcer le système immunitaire pour combattre la grippe et les rhumes hivernaux, un spray nasal semblerait montrer une certaine efficacité contre le coronavirus, selon les résultats préliminaires d'une étude clinique rendue publique ce lundi 28 septembre.

Développé par la biotech australienne Ena Respiratory, ce traitement, référencé à ce stade sous son nom de code «INNA-051», a en effet réduit jusqu'à 96 % la présence du coronavirus chez des furets qui avaient été exposés au SARS-CoV-2.

Des résultats prometteurs, mais qui demandent encore à être confirmés chez l'humain. D'autant que l'étude initiale, parue sur le site de pré-print bioRxiv, doit encore être validée par la communauté scientifique.

Reste que si les prochains tests s'avéraient concluants, ce spray nasal, très simple d'utilisation, pourrait offrir une option de choix, complémentaire ou alternative, à un potentiel vaccin mis au point contre le Covid-19.

A utiliser en principe une à deux fois par semaine

Dans le meilleur des cas, il suffirait de l'inhaler une à deux fois par semaine pour prévenir l'infection dans les populations à risque, personnes âgées et professionnels du soin en tête. Si rien n'est encore acquis, les responsables d'Ena Respiratory se disent prêt à passer aux essais cliniques sur l'homme d'ici à quatre mois.

Les personnes exposées au coronavirus «sont vraiment susceptibles de l'éliminer rapidement grâce à notre traitement, ou du moins d'avoir uniquement des symptômes modérés de la maladie Covid-19», assure le Français Christophe Demaison, directeur général et fondateur d'Ena Respiratory, cité par l'agence de presse espagnole EFE.

Une confiance qui semble plaire aux marchés financiers. Ena Respiratory a réussi à lever 11,7 millions de dollars australiens (environ 7 millions d'euros) auprès d'investisseurs afin de poursuivre ses travaux, dans l'attente des études de toxicité et de toutes les autorisations correspondantes.

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