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Vente de produits non-essentiels : l'astuce du «ask and collect» agace

L’astuce du «ask and collect» fait grincer des dents. [CNEWS]

Sur la Côte d’Azur, certains supermarchés ont trouvé la parade pour vendre des produits jugés «non-essentiels» : l’astuce du «ask and collect» (demander et collecter).

Les supermarchés permettent ainsi à leurs clients de continuer à acheter des livres, jouets, vêtements ou autres bijoux directement en magasin, presque comme avant.

Il suffit de se rendre à l’accueil du grand magasin, de faire une requête auprès d’une hôtesse et en quelques minutes, le tour est joué. «Un vendeur est envoyé en rayon pour aller chercher l’article en question, explique Leila Khelifa, déléguée syndicale de la CFDT au Carrefour Lingostière, à Nice. Pour régler ses achats, le client est ensuite dirigé vers une caisse spéciale».

«L’Etat pourrait mettre son nez là-dedans pour un rappel à l’ordre»

Une pratique commerciale pas illégale mais qui fait grincer des dents notamment de certains libraires contraints de fermer boutiques à cause du confinement. «Si cela est vrai, on se fout vraiment de nous , explique l’un d’eux. C’est une fois encore les grandes surfaces qui en profitent et nous on crève. L’Etat pourrait mettre son nez là-dedans pour un rappel à l’ordre».

Du côté de la direction de Carrefour, on cherche avant tout à satisfaire la clientèle. «Chaque magasin est libre de mettre en place le système, souligne t-elle dans un communiqué. Le groupe Carrefour suit les évolutions de la réglementation et les contrôles en cours. Nous nous adapterons. Mais cette pratique répond à un besoin».

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