Dans la zone A – Bordeaux, Grenoble et Lyon – les vacances d’hiver débutent ce soir. A Nice, c’est demain qu’entre en vigueur l’arrêté municipal pris par le maire Christian Estrosi pour interdire les locations saisonnières sur le territoire de la commune.
Cette mesure, qui doit durer jusqu’au samedi 20 février, a pour but d’éviter une éventuelle explosion du nombre de contaminations dans la capitale azuréenne durant les congés d’hiver. Son principe est d’empêcher les touristes en provenance des régions où le virus circule activement de venir passer plusieurs jours à Nice en réservant un logement via les plate-formes en ligne telles qu’Airbnb. D’autant que la fermeture des remontées mécanique, imposée dans toute la France par le gouvernement, pourrait donner à certains vacanciers l’idée de se rabattre sur d’autres destinations comme la Côte d’Azur.
«Je ne souhaite pas que l’effet constaté durant les fêtes de fin d’année et le jour de l’an se reproduise à Nice pendant les vacances de février», justifie le premier magistrat de la ville de Nice. L’interdiction, qui s’impose aux professionnels de la location comme aux particuliers, pourrait même être prolongée. En effet, Christian Estrosi a demandé au préfet des Alpes-Maritimes Bernard Gonzalez de prendre un arrêté préfectoral similaire à l’échelle des Alpes-Maritimes. Faute de quoi, l’élu niçois n’exclut pas de prolonger l’interdiction des locations saisonnières jusqu’au mercredi 3 mars dans sa commune.
Nice ne compterait pas moins de 23 000 appartements meublés proposés à la location touristique.
