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Une plante endémique des Antilles pourrait lutter contre le coronavirus et ses variants

L herbe à pic pourrait inhiber «la réplication de tous les virus à ARN», dont le coronavirus et ses variants. [A. Trèfle ]

Le laboratoire guadeloupéen Phytobôkaz a annoncé jeudi soir que l’herbe à pic, une plante endémique des Antilles, pourrait inhiber «la réplication de tous les virus à ARN», dont le coronavirus et ses variants.

La plante locale serait également efficace contre la dengue, la grippe ou encore le chikungunya, a déclaré lors du grand forum citoyen sur la santé le professeur Henry Joseph, fondateur du laboratoire créé en 2005 avec le professeur de chimie, Paul bourgeois.

«Le virus de la Covid-19 comme la dengue, le chikungunya appartient au groupe des virus ARN, a expliqué le professeur sur Guadeloupe 1ere. Avec cette découverte, quel que soit le virus ARN, on arrive à bloquer le système. C’est en cela que c’est une grande découverte et une découverte ultramarine».

Un brevet déposé le 10 février 

L’extrait d’herbe à pic (ou zèb a pik en créole) serait efficace pour le renforcement immunitaire et pourrait être un moyen de se prémunir des infections. Cette plante est déjà consommée sur l’île, notamment en tisane, pour ses vertus contre la fièvre par exemple.

Le brevet pour ce remède a été déposé le 10 février dernier, a ajouté le docteur Henry Joseph. Ce dernier a confié travailler sur cette plante depuis 32 ans.

Dans sa tâche, il a reçu l’aide cruciale de Damien Bissessar, docteur en chimie. «Il a isolé les molécules de l’herbe à pic en seulement trois mois», a souligné le docteur Joseph au micro de Guadeloupe 1ere. Il a également ajouté que les recherches avaient été faites «au CNRS de Montpellier».

L’extrait d’herbe à pic est une piste vérifiée et doit recevoir l’aval de la communauté scientifique internationale.

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