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A Nice, un salon coiffe gratuitement les étudiants en difficulté

Le salon de coiffure «Jean-Louis Valère by Blandine», à Nice, propose aux étudiants dans une situation financière délicate de se faire couper les cheveux gratuitement. Le salon de coiffure «Jean-Louis Valère by Blandine», à Nice, propose aux étudiants dans une situation financière délicate de se faire couper les cheveux gratuitement. [CNEWS]

Grâce aux coups de ciseaux de Blandine Foissy et de ses collaborateurs, les jeunes étudiants Niçois en galère font des économies et retrouvent le moral.

Tout est parti d’Instagram. Depuis quelques jours, le salon de coiffure «Jean-Louis Valère by Blandine» situé au 10 avenue Notre-Dame, en plein centre-ville de la capitale azuréenne, propose aux étudiants dans une situation financière délicate de se faire couper les cheveux gratuitement.

«Dans le contexte actuel, les jeunes n’ont pas le moral et cela se comprend, explique Blandine Foissy, la patronne. Cette situation m’a beaucoup touchée dès le premier confinement, en mars dernier. À cause de la crise sanitaire, certains n’arrivent plus à subvenir à leurs besoins. D’autres sont souvent isolés. Une bonne coupe leur permet de retrouver le sourire. Cela permet également à ceux qui sont à la recherche d’un stage de mettre toutes les chances de leur côté en ayant une bonne présentation. D’ordinaire, nous comptons beaucoup d’étudiants parmi notre clientèle régulière. Nous connaissons donc très bien leur situation». Depuis que Blandine a posté son annonce sur le réseau social, les messages privés affluent.

«Les petits jobs ont disparu»

Émilie, une étudiante en communication de 22 ans qui vit actuellement à Nice pour un stage, a ainsi pu bénéficier d’une coupe et d’un brushing. «J’ai contacté le salon lundi soir et j’ai pu être coiffée dès mercredi après-midi, dit-elle. On m’a simplement demandé de présenter ma carte d’étudiante. Je trouve cette initiative formidable. Il est vrai que beaucoup d’étudiants ont du mal à joindre les deux bouts. Tous les petits jobs ont disparu. J’avais l’habitude de travailler comme vendeuse dans le prêt-à-porter, en parallèle de mes cours. Mais depuis le début de la crise du Covid-19, beaucoup de ces petits boulots ont disparu. Heureusement que les étudiants peuvent compter sur la solidarité de leurs amis et sur la générosité de personnes comme Blandine».

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