En direct
A suivre

La poétesse Amanda Gorman victime de racisme dans son immeuble

[PATRICK SEMANSKY / POOL / AFP]

Elle avait marqué les esprits le 20 janvier, lors de l'investiture de Joe Biden. La poétesse américaine Amanda Gorman a dénoncé sur les réseaux sociaux une scène de racisme dont elle a été victime devant son propre immeuble.

La jeune femme de 22 ans, qui multiplie les accolades depuis la lecture de son poème «The Hill We Climb», écrit après l'intrusion des supporters de Donald Trump au Capitole, a mis en lumière le paradoxe de sa célébrité, qui ne l'empêche pas de subir le racisme au quotidien. 

«Un agent de sécurité m'a interpellée alors que je rentrais chez moi ce soir. Il a exigé de savoir si je vivais ici car 'vous avez l'air suspect'. Je lui ai montré mes clés et j'ai ouvert la porte de mon immeuble. Il est parti, sans s'excuser.», a-t-elle écrit sur sa page Twitter.

Puis d'ajouter : «Voilà la réalité des femmes noires : un jour on vous qualifie d'icône, le lendemain, vous êtes une menace». 

«Dans un sens, il avait raison»

Sur les réseaux sociaux, Amanda Gorman a reçu une énorme vague de soutiens après la publication de son message. La jeune femme de 22 ans, dont le nom aurait été soufflé par Jill Biden pour l'investiture du 20 janvier, a réagi face à l'attitude de l'agent de sécurité, avec un message clair. «Dans un sens, il avait raison. Je suis une menace : une menace à l'injustice, à l'inégalité, à l'ignorance. Toute personne qui exprime sa vérité et marche avec espoir représente forcément un danger face au pouvoir en place».

Dans son poème «The Hill We Climb», Amanda Gorman s'était décrite comme «une fille noire maigre, descendante d'esclaves, élevée par une mère célibataire». 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités