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Sécurité : l'opération Sentinelle réduit ses effectifs

Le plan Vigipirate redescend d'un cran Le plan Vigipirate redescend d'un cran. [Christophe ARCHAMBAULT / AFP]

Le niveau d'alerte redescend d'un cran. Le nombre de militaires déployés en France dans le cadre de l'opération Sentinelle va repasser à 3.000, a indiqué l'état-major des armées ce 15 mars.

Après l'attentat de la basilique de Nice à l'automne dernier, les effectifs avaient été portés à 7.000 hommes suite à une annonce d'Emmanuel Macron. L'attaque avait fait trois morts. Cette réduction de voilure, révélée par le blog spécialisé Le Mamouth, fait suite à la baisse début mars du niveau d'alerte Vigipirate sur le territoire national au niveau «risque attentat» contre un précédent niveau «urgence attentat»

«Sentinelle est un poids à gérer. Nous sommes en train de l'adapter», avait confié plus tôt lundi le commandant des forces terrestres, le général Vincent Guionie, lors d'une rencontre avec quelques journalistes à Lille. «On estime que l'effet d'un renforcement de Sentinelle à un impact de réassurance entre 4 et 6 semaines. Au-delà, c'est moins vrai», a-t-il fait valoir.

«Les armées restent impliquées dans la durée dans la lutte antiterroriste» sur le territoire national, mais «cette implication doit être en permanence adaptée à la menace», a commenté le général. Or «1.500 (soldats) déployés dans le cadre de Sentinelle ne pose pas de difficulté. 3.000, ça se gère, 7.000 on peut le tenir mais ça créé une vraie contrainte», a-t-il souligné, alors que l'armée de Terre se prépare à des conflits futurs plus durs, dits de haute intensité, ce qui nécessite un volume important d'hommes et d'équipement.

«L'opération Sentinelle, très réactive, reste en mesure de renforcer, à la demande du gouvernement, ce dispositif opérationnel permanent» en cas d'évolution de la menace, précise l'état-major. Quelque 4.000 militaires peuvent être déployés dans un délai de quelques jours, dont 1.000 en moins de 48h. Le dispositif Sentinelle, déployé au lendemain des attentats de janvier 2015 en France pour faire face à la menace terroriste et protéger les «points sensibles» du territoire, avait déjà atteint les 7.000 hommes entre 2015 et 2017. Les effectifs sont montés à 10.000 par deux fois, après les attentats de janvier 2015 à Paris, et après celui de Nice sur la promenade des Anglais en juillet 2016.

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