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Variant anglais du Covid-19 : l'actrice de «Demain nous appartient» Ariane Séguillon raconte son combat

Contrainte d'appeler les pompiers, la comédienne a vécu «une descente aux enfers». [Fabien Malot/Telset/TF1]

La comédienne de Demain nous appartient a confié à Télé-Loisirs comment elle a lutté plusieurs semaines durant contre le variant anglais du Covid-19.

Elle raconte «l’enfer» qu’elle a vécu avant de pouvoir récemment (et encore péniblement) reprendre le chemin du tournage du feuilleton. C’est après s’être sentie « extrêmement fatiguée » qu’elle avait entrepris de faire un test le 27 février dernier.

Si ce premier test du Covid-19 est revenu négatif, le résultat a changé quelques jours plus tard. « Un autre test a indiqué que j'avais le variant anglais. Je me suis dit que c'était plus chic d'avoir eu le variant (elle rit). Je n'ai pas fait les choses à moitié », a déclaré Ariane Séguillon pour Télé-Loisirs. Très précautionneuse, elle ignore comme elle a contracté le virus et se demande aussi pourquoi, en tant que « jeune et sportive », elle a été touchée de « manière aussi forte ».

« J'ai commencé à avoir un peu de fièvre, autour de 38, puis elle est rapidement montée jusqu'à 40. Elle n'est jamais redescendue, même avec la prise de Doliprane. J'étais suivie de près par mon médecin généraliste qui m'a aussi donné des antiobiotiques pour éviter l'infection pulmonaire et l'embolie. Je me faisais moi-même ma piqûre tous les jours », a-t-elle expliqué. Mais au bout du cinquième jour, elle a été contrainte d'appeler les pompiers car c'était « la descente aux enfers ».

L'épreuve de la solitude

« L'oxygène est encore descendu et j'ai été hospitalisée. Et j'ai vraiment cru que j'allais crever. Je suis une battante, je me disais que j'allais m'en sortir mais le fait d'étouffer, de ne plus avoir assez d'oxygène, c'est extrêmement anxiogène. J'ai vécu aussi une très grande solitude à l'hôpital. Plus personne ne peut vous approcher. C'est très dur», a-t-elle confié. « Les personnels soignants qui viennent vous voir sont archi protégés. Ils ont été incroyables. Les infirmières sont très importantes. Leur présence m'a beaucoup aidée. Heureusement, j'avais mon portable. Je recevais des appels de ma famille et de mes amis. Mais je me suis quand même dit que si je mourais, je n'aurais pas eu de visite. Heureusement, je n'ai pas risqué la mort ».

Aujourd’hui encore « très fatiguée », la maman de Dorian Lauduique, membre du groupe Ofenbach, qui est aussi l'arrière-petit-fils de Guy Lux, est ensuite rentrée chez elle. « Il y a un nouveau protocole. On prend de la cortisone à haute dose pendant plusieurs jours. Je suis sortie quand j'ai pu me passer d'oxygène car il y a du monde qui attend derrière. Ma fièvre était enfin redescendue. Je suis retournée chez moi toute seule, jusqu’à que je ne sois plus contagieuse ».

« J'ai reçu des dizaines de bouquets de fleurs, des cadeaux, des centaines de messages de fans... Il y a aussi des gens qui vous agressent, qui nous disent qu'on n'avait qu'à se protéger. J'ai préféré en rire car j'ai fait très attention », a déclaré la comédienne, qui tousse « encore plus ou moins » et à qui les médecins ont fait savoir qu’elle en aurait « encore pour plusieurs mois » avec les symptômes.

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