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Haute-Savoie : un foyer de grippe aviaire détecté chez un particulier

Il s'agit du premier foyer de grippe aviaire détecté en Haute-Savoie.[GEORGES GOBET / AFP]

Comment le virus de la grippe aviaire est-il arrivé jusqu'à la basse-cour de cet habitant de Haute-Savoie ? Après avoir donné l'alerte et procédé aux mesures d'urgence pour éviter la propagation, la préfecture mène l'enquête afin de répondre à cette question.

Le communiqué rendu public ce mercredi 14 avril précise que ce «foyer d'influenza aviaire hautement pathogène de type H5N8» est le premier en Haute-Savoie. Il a été découvert dans la commune de Messery, sur les bords du lac Léman.

Selon les informations de France bleu, la totalité des oiseaux évoluant dans cette basse-cour a été euthanasiée. Un périmètre de sécurité a été déployé dans un rayon de trois kilomètres autour du domicile de ce particulier ainsi qu'une zone de surveillance, plus large encore (10 km).

Pour limiter les risques de diffusion du virus, «les mouvements de volailles sont interdits» dans ce périmètre. D'autres règles s'appliquent par ailleurs, telles que le confinement de tous les oiseaux et volailles, l'accès limité aux exploitations du secteur et des visites de vétérinaires dans les élevages.

Les autorités suisses prévenues

Des «investigations épidémiologiques» ont par ailleurs été diligentées afin d'«identifier, si possible, la source de la contamination». Puisque la commune de Messery est proche de la frontière Suisse, les autorités sanitaires du pays ont également été prévenues.

Il y a environ une semaine, le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie, se félicitait de l'absence de nouveau foyer depuis le 26 mars dans les élevages, et le 23 mars dans la faune sauvage. Jusqu'ici, le virus de la grippe aviaire avait principalement atteint le Sud-ouest de la France. A la lumière de ce nouveau foyer en Haute-Savoie, la préfecture rappelle la nécessité absolue d'«appliquer strictement les mesures de protection».

S'adressant tout particulièrement aux «transporteurs» et aux «détenteurs particuliers de basses-cour», le communiqué rappelle que le respect des consignes est «une condition indispensable» pour «éviter au maximum» que le virus atteigne «les filières avicoles professionnelles».

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