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JO 2024 : Paris dans les clous de la Cour des comptes

Les sages de la rue Cambon n'ont pas émis d'alerte particulière, mais quelques recommandations.[Thomas SAMSON / AFP]

Alors qu'on craignait le dérapage financier pour les JO 2024, Paris semble bien tenir la route pour l'instant selon la Cour des comptes, apprend-on ce mardi 20 avril.

Les organisateurs des futurs Jeux Olympiques ont même redressé la barre, après un rapport qui pointait le risque de surcoûts potentiels, en novembre 2020. Désormais, la synthèse sur la gestion du comité d'organisation (Cojo) réalisée par les sages de la rue Cambon écarte tout problème significatif.

Un budget prévu à 3,9 milliards d'euros

«Nous avons bien travaillé de concert avec la Cour des comptes», s'est-on réjouit au sein du comité d'organisation, qui manie un budget censé s'élever à près de 3,9 milliards d'euros.

S'il ne soulève pas d'irrégularités ou de problèmes significatifs, le rapport pointe toutefois des axes à améliorer ou à surveiller, répartis dans treize recommandations.

Sans surprise, le principal risque économique pour Paris 2024 semble être la pandémie de coronavirus. Depuis plusieurs mois déjà, le Cojo est confronté au casse-tête de la baisse de la facture des futurs jeux.

L'instance présidée par Tony Estanguet chercherait d'ailleurs à réduire le budget de 10 %, soit environ 400 millions d'euros d'économie. Pour cela, les organisateurs réfléchissent encore à la répartition des épreuves, dont dernièrement le triathlon, afin d'éviter la construction de nouvelles infrastructures.

Des doutes sur la cybersécurité des JO 2024

Autre volet qui avait préoccupé la Cour des comptes il y a six mois : la sécurité. Si cette fois, les magistrats notent une augmentation des investissements dans ce domaine, ils s'inquiètent du système informatique pour les JO 2024. Celui-ci resterait à «parfaire» et à «sécuriser» face aux risques de cybercriminalité.

Plus précisément, les sages de la rue Cambon ont des doutes sur «la confidentialité» des données qui devraient être confiées à des prestataires, notamment au «groupe chinois Alibaba» et à l'entreprise française «Atos».

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