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Saint-Quentin-en-Yvelines : la vaccination en nocturne au vélodrome

Tout est bon pour accélérer la vaccination. A Saint-Quentin-en-Yvelines (78), le vaccinodrome a ouvert vendredi en nocturne pour accueillir davantage de personnes. Une première selon les organisateurs.

Installé au sein du Vélodrome national, ce centre de vaccination géant, ouvert sept jours sur sept, ferme habituellement ses portes à 18h. Il réalise en moyenne 3.200 injections par jour et vient de passer récemment la barre des 60.000 doses injectées. Un total que les organisateurs espèrent voir augmenter rapidement avec cet élargissement des horaires d'accueil.

«Nos équipes se sont rodées et entrainées au fil des mois, explique Jean-Michel Fourgous, président de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, dans un communiqué. Aujourd'hui, une organisation quasi-militaire et une optimisation continue des process font du vaccinodrome [...] un maillon essentiel de la vaccination en France. Il ne faut rien lâcher et vacciner autant que nous le permet le nombre de doses à disposition. Avec la mise en place d'une nocturne hebdomadaire, nous devrions approcher les 20.000 personnes vaccinées par semaine. Nous devons accélérer la cadence pour retrouver une vie plus sereine, le plus rapidement possible.»

Nicolas Dainville, maire de La Verrière, qui fait partie de l'agglomération francilienne, a fait savoir cette semaine sur le plateau de CNEWS que cet élargissement est rendu possible grâce à la mobilisation exceptionnelle de plus de 400 personnes, certaines bénévoles. Au total, 500 créneaux supplémentaires devraient être ouverts durant ces quelques heures de bonus.

Malgré les appels à ouvrir la vaccination à tous, ces créneaux seront (en tout cas dans l'immédiat), toujours réservés aux personnes prioritaires. En effet, comme l'a rappelé le Premier ministre mercredi, le souhait du gouvernement est de se concentrer dans un premier temps aux personnes les plus fragiles. Jean Castex n'exclut pas pour autant un «élargissement des publics» pouvant se faire vacciner s'il se confirmait qu'un «certain nombre de rendez-vous» disponibles n'étaient «pas honorés».

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