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Anne Hidalgo annoncera «à l'automne» si elle candidate à l'élection présidentielle

Anne Hidalgo, la maire socialiste de Paris, réélue en 2020. Anne Hidalgo, la maire socialiste de Paris, réélue en 2020.[© STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

«Aujourd'hui, je ne suis pas candidate», a tenu à rappeler Anne Hidalgo lors d'une interview parue ce dimanche 2 mai dans le JDD. Interrogée sur ses ambitions politiques, notamment en vue de la présidentielle, la maire socialiste de Paris a fait savoir qu'il sera «temps de prendre une décision à l'automne».

«Avoir été élue et réélue maire de Paris, être une femme, avoir la crédibilité liée à l'exercice des responsabilités : tout cela fait de moi une personnalité qui peut porter un message politique», a néanmois expliqué Anne Hidalgo, ajoutant qu'elle était prête à «convaincre qu'il y a une opportunité pour créer une nouvelle offre politique de gauche, écologiste, féministe et profondément républicaine».

«J'ai l'intention de parler au plus grand nombre»

Questionnée sur sa place dans les sondages, qui la crédite de 10 % des intentions de vote, loin derrière le parti présidentiel, le Rassemblement national et la droite, Anne Hidalgo répond que «si les sondages racontent la même chose depuis des mois, c'est qu'il n'y a pas d'offre politique différente». En réponse, l'élue entend «parler au plus grand nombre dans les mois qui viennent».

Sans dévoiler ses intentions, l'édile parisienne présente tout de même, telle une «une révolution indispensable», l'une des mesures phares de son potentiel futur programme  : «développer très massivement la parcours en alternance et le contrat d'apprentissage auprès des jeunes après le bac» qu'elle souhaite «généraliser à tous les jeunes Français».

Assurant ne pas faire les choses à moitié, Anne Hidalgo semble prête à rentrer en campagne. Mais pour l'instant, préfère «se donner le temps de la respiration». Pour cela, elle souhaite s'appuyer «avant tout sur les élus locaux», afin de faire remonter les attentes des Français «pas seulement grâce aux sondages, mais aussi au fil des discussions, des réflexions, des propositions».

Par ailleurs, la maire de Paris a assuré qu'elle n'était «pas favorable» à une primaire pour désigner le candidat de la gauche à la présidentielle. Selon elle, ce mode de scrutin «mobilise surtout les militants ou les sympathisants». «Aujourd'hui, personne n'a la clé pour savoir comme cela va s'orchestrer», a-t-elle souligné.

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