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Pourquoi l'UFC-Que Choisir saisit-elle la justice contre Vinted ?

De très nombreuses personnes achètent et vendent des vêtements d’occasion sur Vinted.[Unsplash/@andreeapop_]

L’UFC-Que Choisir a saisi la justice contre l’application de vente en ligne de vêtements d’occasion Vinted, pour «pratique commerciale trompeuse» en raison d’une commission facturée lors des transactions.

Selon l’association de consommateurs, l’entreprise «facture sur chaque transaction, sous l’appellation tendancieuse de "Protection acheteurs", une commission soi-disant optionnelle et dont le montant n’apparaît qu’au moment de payer». Dans les faits, cette commission est réclamée à chaque fois, affirme l’UFC-Que Choisir. «Aucune fonctionnalité ne permet de la refuser, de la désactiver ou de la supprimer», la rendant donc, en réalité, «obligatoire».

L’association a ainsi indiqué dans un communiqué avoir assigné devant le tribunal judiciaire de Paris l’entreprise d’origine lituanienne, par une action de groupe. L’objectif est, selon elle, de «faire sanctionner ces pratiques illicites» et de donner l’opportunité aux consommateurs de se faire rembourser les «sommes indûment facturées par Vinted».

«Des millions de personnes sont concernées», affirme l’association, et «les sommes générées par la facturation indue de cette commission sont colossales». Vinted, dont le siège est basé à Vilnius, revendique 45 millions d’utilisateurs. Elle compte 700 salariés et a récemment avoir levé 250 millions d’euros de fond pour continuer à se développer.

Pour information, une action de groupe permet aux victimes d'un même préjudice, causé par un professionnel, de se défendre collectivement devant la justice, par l'entremise d'une association agréée ou un syndicat dont l'objet statutaire porte sur les intérêts défendus, en l'occurrence les droits des consommateurs, rappelle l’AFP.

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