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Régionales en Auvergne-Rhône-Alpes : Laurent Wauquiez domine toujours les intentions de vote au second tour

Laurent Wauquiez semble largement favori à quelques jours du second tour Laurent Wauquiez semble largement favori à quelques jours du second tour. [PHILIPPE DESMAZES / AFP]

Pas de retournement de situation en vue. En Auvergne-Rhône-Alpes, à quelques jours seulement du second tour des élections régionales, Laurent Wauquiez semble pouvoir se préparer sereinement à l'emporter. Le candidat soutenu par les Républicains et l'UDI est en effet en tête des intentions de vote d'après un sondage OpinionWay pour CNEWS dévoilé ce jeudi 24 juin.

Ainsi, le président sortant de la région obtiendrait 58% des voix, loin devant ses deux rivaux Fabienne Grébert (EELV) et Andréa Kotarac (RN). Laurent Wauquiez augmenterait donc sensiblement son score obtenu au premier tour, à savoir 43,85%. Celui-ci bénéficie notamment de la défaite de Bruno Bonnell, qui représentait la majorité présidentielle. Si 46% de ses électeurs ne font pas savoir pour qui ils souhaitent voter, 39% disent préférer Laurent Wauquiez. 

Face à lui, la gauche a tenté de se réunir pour augmenter ses chances de succès. Najat Vallaud-Belkacem, arrivée quatrième avec 11,42% des voix, a ainsi accepté de faire liste commune avec Fabienne Grébert. Une décision qui explique comment l'écologiste passe de 14,47% des voix au second tour à près de 29% des intentions de vote. 

L'abstention augmente encore ? 

Le candidat du Rassemblement national, en revanche, ne progresse pas ou peu. Après avoir récolté 12,32% des voix au premier tour, il est crédité de 13% des intentions de vote. A noter que seuls 59% des électeurs du RN de dimanche dernier comptent à nouveau voter pour Andréa Kotarac. 11% disent se tourner vers Laurent Wauquiez, quand 28% n'expriment pas d'intention de vote. 

Concernant la participation, l'hypothèse d'un «sursaut» des électeurs ne semble pas tenir. En effet, après avoir atteint 67,41% au premier tour, l'abstention pourrait dépasser 69%. Un désintéressement qui peut s'expliquer notamment par une forme d'absence de suspense dans ce scrutin. Ainsi, en Ile-de-France, où la course est plus serrée, la participation pourrait augmenter de 6 points ce 27 juin. 

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