Ce jeudi 15 juillet, les passagers d'un trajet SNCF reliant Toulouse (Haute-Garonne) à Paris devaient arriver aux alentours de 20h. Mais une série de déconvenues les a conduit à patienter près de huit longues heures.
Après un premier retard de 90 minutes en gare, en raison d'une procédure de bagage abandonné, un signalement de personnes sur les voies a de nouveau ralenti le convoi.
Puis, les 400 voyageurs ont enchaîné avec un nouveau désagrément : une «panne électrique», qui a stoppé le TGV sur son trajet entre les villes d'Angoulême (Charente) et Poitiers (Vienne), laquelle, selon les indications données, n'a «pu être résolue».
Sans électricité à l'intérieur des wagons, les passagers du TGV ont ainsi vu la température grimper et ont été autorisés à sortir du train, sur le talus. «Un autre train a été affrêté de Paris», a ensuite précisé la SNCF, qui a indiqué que des boissons et des plateaux-repas avaient été apportés, en complément d'un renfort d'agents pour effectuer le transfert.
Une arrivée à Paris à 3h40 du matin
Le transbordement s'est finalement effectué aux alentours de 2 heures du matin, jusqu'à l'arrivée finale à la gare Montparnasse de Paris aux alentours de 3h40 du matin.
Interrogé sur cette succession malencontreuse d'incidents, un porte-parole de la SNCF a indiqué que le train avait «joué de malchance», rapporte notamment France Bleu Occitanie.
Le réseau a déployé un service d'accueil pour les passagers infortunés, qui ont pu bénéficier de chambres d'hôtels. Un remboursement à hauteur de deux fois le prix du billet sera mis en place.