Quand la patience est mise à rude épreuve. Le samedi 31 juillet dernier, les passagers d'un vol Nantes-Malaga ont dû patienter 32 heures avant de voir leur avion décoller.
Alors que tout semblait aller pour le mieux dans son processus de décollage, l'avion a commencé à faire marche arrière. Aux alentours de 5h30 du matin, heure initiale de décollage, le véhicule est retourné se garer, en raison d'un problème technique.
Après environ trois heures d'attente en cabine, les passagers ont été invités à sortir de l'appareil pour patienter dans l'aéroport. A 9h30, un nouveau vol était annoncé à 14h. Mais rapidement, les victimes se sont rendu compte que le vol n'apparaîssait sur aucun écran. Alors que le vol était de nouveau reporté à 18h, l'espoir n'aura été que de courte durée pour les passagers, ce nouveau report étant de nouveau annulé.
Devant une attente qui devenait de plus en plus insoutenable, les 180 passagers de Volotea, compagnie aérienne en charge de leur vol, ont été logés dans des chambres d'hôtel sur Nantes. En attendant un départ le dimanche 1er août.
Une ambiance tendue
Certains passagers ont dénoncé des conditions de traitement calamiteuses. «On nous a traités comme des cochons dans une bétaillère», a dénoncé Isabelle à France 3 Pays de la Loire. Cette dernière a envisagé de fédérer le groupe de passagers pour intenter une action en justice.
Le dimanche matin, le vol entre Nantes et Malaga était annoncé pour 13h30. Après autant de péripéties, les passagers étaient dans le doute. Alors que le pilote n'était toujours pas là à 13h50, les portes de l'avion se sont finalement refermées à 14h, sous les applaudissements de la cabine.
Les raisons de ce retard restent floues. Si le problème technique a été évoqué, un passager a parlé d'une grève du personnel. En effet, certains témoins ont eu la surprise de contaster que le comptoir Volotea était fermé et l'enregistrement clos, le dimanche 1er août. Comme si ces retards ne suffisaient pas, les bagages auraient été malmenés. Plusieurs valises et poussettes ont été abîmées, selon des témoins.