La ville de Nice s’est portée volontaire, comme huit autres communes en France, pour tester un nouveau radar baptisé «méduse», en raison de sa forme particulière. Un outil destiné à faire reculer les nuisances sonores des deux roues motorisés.
Cet équipement sera installé, à titre expérimental, en novembre, au n° 4, avenue Félix-Faure, en plein centre-ville. Il s’agit d’un outil capable de flasher les deux roues trop bruyants.
Développé par Bruiparif, un centre d’évaluation technique de l’environnement sonore, ce radar est équipé d’une caméra à 360 degrés et d’une antenne acoustique dotée de quatre microphones, disposés en tétraèdre.
Ces capteurs innovants auront pour but «d’identifier les conducteurs qui roulent trop vite, en surrégime, les deux-roues débridés ou dotés d’un pot d’échappement non homologué», détaille Bruitparif. Ensuite, un algorithme modélise ces informations sur des images, où les sources de sons sont définies par des hexagones.
«Les verbalisations ne seront pas réalisées avant 2022»
Ces derniers représentent «l’énergie sonore en fonction de la direction de provenance». Plus la couleur de l’hexagone est foncée, plus le bruit est important.
A terme, «le radar sonore sera couplé à un Lapi, un système de lecture automatique de plaques d’immatriculation, pour identifier l’engin et verbaliser le conducteur», précise Bruitparif.
Toutefois, dans un premier temps, aucun PV ne sera dressé, le radar étant en phase de test. Les verbalisations ne seront pas réalisées avant 2022. Ces appareils avec sanction seront déployés là où les afficheurs pédagogiques auront démontré des seuils de bruit élevés.