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Procès des attentats du 13 novembre : Gérald Darmanin réclame une vigilance maximale

Gérald Darmanin a ordonné à ses cadres de maintenir «un haut niveau de vigilance», notamment et tout particulièrement aux abords des lieux de culte. [STEPHANE DE SAKUTIN / AFP].

Dans un télégramme adressé lundi aux préfets de police de Paris et des Bouches-du-Rhône, et dont CNEWS a eu aujourd'hui copie, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, réclame «un haut niveau de vigilance» pendant le procès des attentats du 13 novembre 2015 qui commence ce mercredi.

Dans cette note, adressée également aux préfets des zones de défense de métropole et d'outre-mer, le patron de la place Beauvau requiert ainsi de la part des différents responsables de la sécurité du territoire leur «vigilance collective (...) totale tant à l'égard de la menace (terroriste) endogène qu'exogène».

Gérald Darmanin y rappelle que, l'an dernier, le procès des attentats de janvier 2015 avaient été l'occasion d'une «succession d'attaques sur le territoire national» (contre les anciens locaux de Charlie Hebdo, assassinat de Samuel Paty mi-octobre) après la republication par l'hebdomadaire satirique de caricatures de Mahomet.

Pour autant, ce télégramme ne signifie pas qu'il y a aujourd'hui de menace précise. Il vient du reste dans la lignée d'une précédente note, envoyée pendant l'été, et fixe des consignes plus précises.

En ce sens, le ministre de l'Intérieur ordonne à ses cadres de maintenir «un haut niveau de vigilance, tout particulièrement aux abords des lieux de culte, des lieux d'enseignements, de grands rassemblements», cela d'autant plus que cette surveillance accrue s'inscrit dans un contexte de «retour à la normale».

«Une présence visible et dissuasive»

«Vous mobiliserez en conséquence les forces de sécurité intérieure pour une présence visible et dissuasive», ajoute Gérald Darmanin.

La posture Vigipirate est par ailleurs maintenue au niveau «sécurité renforcée» et se voit complétée, depuis le 24 août dernier, par une mesure spéciale dans le but de restreindre les activités près des locaux du ministère de la Justice, les établissements culturels, les lieux de culte, ou encore les commissariats et gendarmeries.

Le procès des attentats jihadistes du 13 novembre, les plus meurtriers commis sur le territoire français, s'ouvre ce mercredi 8 septembre pour neuf mois devant la cour d'assises spéciale de Paris.

Au total, 20 accusés y sont poursuivis, dont Salah Abdeslam, le seul survivant des commandos qui ont fait 130 morts et plusieurs centaines de blessés. Les attaques avaient visé le Stade de France, des terrasses de bistrots parisiens et la salle de concert du Bataclan.

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