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Islam Radical : des associations dénoncent la fermeture de la mosquée d'Allonnes

L’«association allonnaise pour le Juste Milieu » (AAJM), a vivement dénoncé ce jeudi, la décision de préfecture de la Sarthe, qui a engagé une procédure de fermeture de la mosquée d'Allonnes, près du Mans, qui compte environ 300 fidèles, où des prêches légitiment «le recours au jihad armé», selon les autorités.

«Nous dénonçons les graves accusations portées par le ministère de l’Intérieur à l’encontre de l’association Al Qalam, de l’association AAJM, des gérants et des imams qui y officient», peut-on lire dans le communiqué. 

Selon l'association, le ministère de l'Intérieur «s’illustre une fois de plus dans une démarche et une politique d’affichage». Cette dernière, dans son communiqué dit regretter «le tort qui est fait aux fidèles qui fréquentent la mosquée et à la communauté musulmane qui se trouve lésés et stigmatisés, et plus généralement aux Français qui peuvent se croire en danger en raison des accusations mensongères et irresponsables portées ainsi à notre encontre».

«D’après des éléments recueillis, des prêches et l’activité de ce lieu de culte, fréquenté par des individus appartenant ou proches de la mouvance islamiste radicale, légitiment le recours au jihad armé, la mort en martyr, la commission d’actes de terrorisme et le recours à la violence, la haine et la discrimination ainsi que l’instauration de la charia», a indiqué la préfecture de la Sarthe dans un communiqué.

Un «lieu d'endoctrinement»

Quelque 300 fidèles se rendaient régulièrement dans cette mosquée d'Allonnes et ce qui était d'autant plus inquiétant aux yeux de l'Etat c'est que, dans le même lieu, on dénombre aussi une école coranique dans laquelle allaient environ 100 à 110 enfants. Ce qui apparaît, selon les éléments divulgués par le préfet, c'est que même devant les enfants, des individus ont fait la promotion du jihad armé, ce qui rendait nécessaire et urgente la fermeture de ce site qui devenait, selon le préfet, un lieu «d'endoctrinement».

Selon une source proche du dossier, contactée par CNEWS, depuis vendredi dernier, les avoirs des deux associations qui gèrent la mosquée ont également été gelés. De même que les avoirs de huit personnes qui dirigent ces deux structures.

Une information confirmée par Gabriel Attal ce mercredi lors de son point presse. «Nous sommes inflexibles face à l'islamisme, nous sommes intransigeants face à la haine et à la radicalisation», a affirmé le porte-parole du gouvernement.

A noter que le maire de la ville, Gilles Leproust (PCF), interrogé par l'AFP, a affirmé qu'il n'avait pas connaissance de ces dérives, et qu'il n'a jamais reçu d'alerte des autorités décrivant une telle situation.

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