Interpellé mardi, un militant de la mouvance ultradroite a été mis en examen ce vendredi pour provocation à un acte de terrorisme et apologie. L'homme arrêté avec lui, qui n'appartient pas à cette mouvance, est de son côté poursuivi pour lui avoir vendu des armes. Tous les deux ont été placés en détention provisoire.
Dans des échanges sur la messagerie Telegram, les deux individus évoquaient des «achats d'armes» avait expliqué une source policière, proche du dossier . Les services de renseignements avaient appréhendé les deux personnes mardi. L'une à Montauban (Tarn-et-Garonne) et l'autre en Gironde. Le caractère «violent et antisémite» des messages avait également été retenu par les enquêteurs.
Une enquête préliminaire avait été ouverte par le Parquet national antiterroriste (Pnat) pour «association de malfaiteurs terroriste et provocation directe par un moyen de communication en ligne à un acte de terrorisme», selon une source judiciaire à CNEWS.
pas de lien avec Rémy Daillet
Des perquisitions ont permis de découvrir «plusieurs dizaines d'armes de toutes sortes (des armes longues, courtes, des munitions etc...), ainsi que du matériel entrant dans la composition d'explosifs», selon une source proche du dossier à CNEWS. Les deux individus avaient été placés en garde à vue.
Selon une source proche du dossier, ils n'auraient pas de lien avec Rémy Daillet, incarcéré dans l'affaire de l'enlèvement de la petite Mia au printemps dernier et plus récemment, en octobre pour avoir été à la tête d'une cellule ayant des projets d'attentats.