Pour le groupe Kärcher, c'est la mise en lumière de trop. Dans un communiqué publié ce mardi 11 janvier, il s'oppose aux récents propos de Valérie Pécresse, qui a promis de «ressortir le Kärcher de la cave» pour «nettoyer les quartiers». L'entreprise ne veut plus que sa marque soit utilisée par des «personnalités politiques».
En 2005, la marque avait déjà été mise en avant par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur. En déplacement à La Courneuve (Seine-Saint-Denis) après la mort d'un enfant de 11 ans, tué lors d'un règlement de comptes, il avait promis de «nettoyer la cité des 4.000 au Kärcher».
Un communiqué de Karcher (pas content) pic.twitter.com/1rQHq8eQCa
— Bertille Bayart (@BertilleBayart) January 11, 2022
Une rhétorique aujourd'hui reprise par Valérie Pécresse comme argument de campagne. La candidate des Républicains à l'élection présidentielle de 2022 a cité la marque une première fois lors d'une interview accordée à La Provence, le 6 janvier, avant de réitérer ses propos à plusieurs reprises les jours suivants.
Jugeant ces propos «déplacés», Kärcher estime qu'une telle utilisation de sa marque est «inappropriée». Refusant d'être «l'étendard» d'un parti, la société «demande aux personnalités politiques et aux médias de cesser immédiatement tout usage de sa marque dans la sphère politique, qui porte atteinte à sa marque et aux valeurs de l'entreprise».