La mairie écologiste de Lyon a fait le choix de faire retirer les 36 panneaux d’information dispersés dans toute la ville. Terminé donc la diffusion d’informations municipales ou l’annonce de manifestations associatives locales via ce type de support.
Des raisons écologiques sont invoquées pour justifier un tel choix.
Ce que critique l’opposition et l’entreprise fabriquant les fameux panneaux qui argue que leur consommation, deux fois moins élevée qu'il y a quinze ans, est comparable à celle d'un téléviseur.
Cette décision vient en tout cas s’ajouter à des précédents choix politiques ou prises de position, controversés eux aussi, émanant d’élus locaux Ecologie-Les Verts (EELV).
des polémiques d'ELUS VERTS en Série
Léonore Moncond'huy, maire de Poitiers, avait notamment récemment décidé de couper les subventions de deux aéroclubs de la ville affirmant, en plein conseil municipal, que «voler ne faisait plus rêver».
Autres sorties remarquées : celle du maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, ayant choisi de supprimer le traditionnel Arbre de Noël (un «arbre mort» selon ses propos), ou bien encore celle de Grégory Doucet, maire de Lyon, qui avait qualifié le Tour de France de compétition «machiste et polluante», ou choisi d’imposer les menus sans viande dans les cantines scolaires de sa ville, avant de rétropédaler face au tollé soulevé.
On peut enfin citer l’exemple de la mairie de Strasbourg qui avait octroyé une enveloppe de 2,5 millions d’euros pour la mosquée Eyyûb Sultan, gérée par la Confédération islamique Milli Görüs, une organisation d’origine turque. Là encore, la polémique avait enflé poussant l’association à retirer sa demande de financement.
Récemment, la mairie écologiste de la capitale du Bas-Rhin a également décidé de retirer le foie gras de ses réceptions officielles, à quelques semaines à peine de Noël, au nom du bien-être animal.