En direct
A suivre

Reportage de «Zone interdite» sur l'islamisme : la justice ouvre une enquête pour menaces de mort contre la journaliste Ophélie Meunier

La présentatrice de Zone Interdite est victime de menaces de mort. [KENZO TRIBOUILLARD / AFP]

Une enquête a été ouverte après les menaces de mort dont a fait l'objet l’animatrice Ophélie Meunier suite à la diffusion dimanche 24 janvier dernier d’un numéro de «Zone interdite» (M6) sur l’islam radical. La jeune femme avait déjà été été placée sous protection policière face à la gravité des faits, avait confirmé une source à CNEWS.

La journaliste avait également été contactée par le cabinet du président de la République.

Dans le reportage, il avait notamment été question de filmer, parfois en caméra cachée, différents endroits tels que des écoles hors contrat ou des édifices religieux. A Roubaix, la visite d’une boutique de jouets vendant des poupées sans visage car «seul Allah crée» et d’une librairie islamique proposant à ses clients un livre promouvant la défense de l’islam par les armes, avait suscité de vives réactions du côté des musulmans mais également de responsables politiques de droite et d’extrême droite.

Sur Twitter, Valérie Pécresse avait apporté son soutien à l'animatrice, samedi 29 janvier. «Soutien total à Ophélie Meunier menacée et placée sous protection après la courageuse enquête de 'Zone interdite' sur l’islamisme», avait-elle écrit. 

Un juriste également visé

Ophélie Meunier n'était pas la seule visée par ces menaces de mort. Le juriste Amine Elbahi, présent dans l’émission, était également la cible d'attaques répétées. Sur BFM TV, il expliquait : «mon numéro de téléphone a circulé sur les réseaux sociaux, plusieurs appels au meurtre ont été diffusés. On me menace de décapitation, d’égorgement, de s’en prendre à moi parce que j’ai tenu un discours de vérité à visage découvert et en particulier sur l’inaction du maire de ma commune.» Dans un tel contexte, le juriste a également été placé en surveillance policière.

Amine Elbahi avait porté plainte et suspendu son compte Facebook pendant deux jours.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités