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«Convoi de la liberté» : à quoi faut-il s’attendre ce samedi et dimanche à Paris ?

Parti de nombreuses villes de France, le «convoi de la liberté» doit converger Paris ce samedi avant de prendre la direction de Bruxelles. La circulation pourrait être compliquée ce week-end.

Issu d’un mouvement de protestation au Canada, le «convoi de la liberté» a réuni des opposants français au pass vaccinal et aux différentes restrictions sanitaires liées au Covid-19. Au départ d’une vingtaine de villes françaises, le «convoi de la liberté» converge Paris ce samedi 12 février avant de prendre la direction de la capitale belge.

Pour prendre la destination de Paris, les participants ont été rejoints progressivement par d’autres manifestants au niveau de points de «ralliement», comme le montre la carte, créée par le site convois.fr.

Selon nos informations, environ 3.800 manifestants sont attendus aux abords de la capitale.

Paris sous haute surveillance

Pour contrer le mouvement, un déploiement massif de forces de l’ordre a été mis en place. Près de 7.200 policiers et gendarmes «sont déployés sur les 3 prochains jours pour faire respecter les interdictions de convois de véhicules», selon la Préfecture de Police Des opérations de contrôle ont eu lieu ce vendredi 11 février aux abords de Paris, comme l’indique la préfecture de Police qui affirme avoir procédé à 95 verbalisations jusqu’à présent.

Depuis vendredi soir, de nombreuses portes du périphérique parisien, notamment entre quai d’Ivry et Porte de Vanves, ont été fermées par des barrières afin d’empêcher le «convoi de la liberté» de les emprunter. Des barrières anti-émeutes ont également été installées sur les Champs-Élysées afin de protéger le palais présidentiel. Emmanuel Macron a d'ailleurs appelé au plus grand calme dans un entretien à Ouest-France.

Bruxelles, point d’arrivée des convois européens

Hormis la France, l’exemple canadien a inspiré la «communauté européenne». Le «convoi de la liberté» français prendra la direction de Bruxelles lundi 14 février où il sera rejoint par des manifestants de plusieurs pays européens. Cependant, les autorités bruxelloises ont annoncé l’interdiction d’accès à la ville aux différents convois et le renforcement des contrôles aux frontières.

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