Emmanuel Macron s'est adressé aux parlementaires ce vendredi, afin de faire le point sur la situation en Ukraine et les sanctions appliquées contre la Russie. Le texte du chef de l'Etat a été lu à l'Assemblée nationale par Richard Ferrand, et au Sénat par Gérard Larcher.
En préambule, le président de la République a tenu à adresser une «première pensée au peuple ukrainien».
«Je salue le courage dont les Ukrainiens font preuve pour résister aux offensives militaires massives de la Russie, ainsi que leur détermination à défendre leur souveraineté et leur liberté», a-t-il déclaré.
En tant que «membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies», «président en exercice du Conseil de l'Union européenne», Emmanuel Macron a indiqué que le devoir de la France était «triple».
Des sanctions «inédites»
A l'Assemblée, par la voix de Richard Ferrand donc, Emmanuel Macron a annoncé aux parlementaires que le Conseil européen avait acté, jeudi soir, «une série de sanctions inédites touchant la Russie et le Bélarus».
Ces sanctions concernent également «des personnalités russes, y compris «les plus hauts dirigeants de la Fédération de Russie».
Afin de soutenir l'Ukraine contre l'invasion de la Russie, Emmanuel Macron avait indiqué, à l'issue d'un sommet de l'Union européenne à Bruxelles que l'UE allait apporter une aide de 1,2 milliard d'euros, dont 300 millions de la France.
«Nous devons assurer l'unité»
Emmanuel Macron a également rappelé qu'il était primordial «d'assurer l'unité avec nos alliés» afin de «protéger notre souveraineté, notre sécurité et notre démocratie».
De ce fait, le chef de l'Etat a pris la décision de renforcer «la lutte contre les manipulations de l'information et des cyberattaques», qui pourraient être commises par «des ingérences étrangères».
S'il a reconnu que ces sanctions contre la Russie auraient des conséquences dans la durée, « y compris contre la France», Emmanuel Macron a indiqué qu'elles devraient cependant être «assumées».
