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Qu’est-ce que le Contrat d’engagement jeune qui entre en vigueur ce mardi ?

Le contrat d'engagement jeune prévoit un accompagnement de 15 à 20 heures par semaine sous la supervision d’un conseiller réfèrent, à la Mission Locale ou à Pôle Emploi.[ Capture d'écran Twitter/Ministère du Travail]

Dans la lignée des dispositifs «1 jeune 1 solution» et «Garantie jeunes», le Contrat d’engagement jeune (CEJ), lancé ce mardi 1er mars, vise à aider les citoyens français de moins de 26 ans, peu qualifiés ou sortis du système, à retrouver une voie par la formation et l’emploi.

Annoncé en juillet 2021 par Emmanuel Macron pour une mise en place dès ce mardi 1er mars, le Contrat d’engagement jeune doit permettre de former ou d’employer annuellement 400.000 jeunes, en décrochage dans le monde scolaire ou du travail.

En effet, d’après l’Insee, 1,5 million de Français âgés de moins de 26 ans n'étaient «ni en emploi, ni en études, ni en formation» (on les appelle les «Neet» en anglais) en France, lors du dernier trimestre de 2021. Soit 12,2% des 15-29 ans de l’Hexagone.

D’une durée de six mois à un an, le CEJ va prendre le relais de la Garantie jeunes, en mettant l’accent sur l’accompagnement des bénéficiaires, dont l’âge limite est fixé à 26 ans (ou à 30 ans pour les jeunes en situation de handicap).

jusqu'à 500€ mensuels pour les bénéficiaires

Alors que «la Garantie jeunes» a été critiquée pour son manque de suivi, le CEJ prévoit un accompagnement de 15 à 20 heures par semaine sous la supervision d’un conseiller réfèrent, à la Mission Locale ou à Pôle Emploi.

Une application mobile est mise à disposition du bénéficiaire afin de suivre la réalisation de ses actions, voir le détail de son allocation, accéder aux offres d’emploi et avoir accès à un calendrier partagé avec son référent. En respectant l’ensemble des obligations fixé par le dispositif, le jeune concerné pourra toucher jusqu’à 500 euros par mois.

Cette initiative vise à lutter contre le décrochage scolaire et ses répercussions sur le marché de l’emploi. D’après la Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), 37% des Neet étaient hors des radars du service public ou d’un organisme d’insertion en 2018.

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