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Covid-19 : Emmanuel Macron n’exclut pas le retour du masque en cas de hausse des contaminations

Interrogé sur la remontée des cas covid-19, Emmanuel Macron a réaffirmé sa volonté de «protéger les Français.» [Ludovic MARIN / AFP]

Alors que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) critique la levée «brutale» des mesures anti-Covid-19 dans plusieurs pays européens, dont l’Allemagne, la France, l’Italie et le Royaume-Uni, le président Emmanuel Macron persiste dans sa volonté de «protéger les Français», quitte à serrer un peu la vis.

Ce mercredi 23 mars au soir, interrogé sur M6, le chef de l'Etat n'a ainsi pas exclu de revenir à un port du masque plus étendu qu'il ne l'est aujourd'hui en cas de hausse des contaminations.  

À l’heure actuelle, le masque reste obligatoire essentiellement dans les transports en commun et les établissements de santé. Mais le nombre moyen de cas positifs au coronavirus sur une semaine est repassé au-dessus de 100.000, ce mercredi.

En parallèle, le nombre de patients à l’hôpital ne baisse plus. Ce qui relance les critiques sur une levée jugée par certains prématurée des mesures par le gouvernement. Cette remontée des cas est causée principalement par le variant Omicron et le sous-variant BA.2. 

C'est donc dans ce contexte qu'Emmanuel Macron s'est dit prêt à tout pour protéger les Français… quitte à remettre le masque obligatoire. «Je vais être très transparent : si les choses devaient se dégrader, et même pendant l'élection, le président que je suis fera ce qu'il faut pour protéger de manière proportionnée», a affirmé le président de la République.

Accusé par une certaine partie de l'opposition d’avoir levé toutes les restrictions avant la présidentielle pour «redorer son image», Emmanuel Macron a tenu à clarifier son choix. «J'ai tout entendu, y compris que j'avais durci les restrictions pour des raisons électorales. J'ai eu une boussole : protéger nos compatriotes, et le faire de manière proportionnée. (...) On a maintenu le masque dans les transports, car on y est plus tassés. On l'a maintenu, avec le pass, dans les établissements hospitaliers et pour personnes âgées», s'est-il défendu.

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