En Direct

Meurtre de Martin Aramburu : pourquoi Loïk Le Priol voulait-il se rendre en Ukraine  ?

La police hongroise a dévoilé une photo de l'arrestation de Loïk Le Priol, ici à gauche, le visage flouté. [HANDOUT / HUNGARIAN POLICE / AFP]
Par Publié le

Principal suspect du meurtre de l'ex-rugbyman argentin Federico Martin Aramburu, Loïk Le Priol a été interpellé dans la nuit de mardi à mercredi en Hongrie, à la frontière ukrainienne.

La police hongroise a confirmé dans un communiqué l'arrestation du militant d'extrême-droite au poste frontière de Zahony. Il était au volant de sa voiture et s'apprêtait à entrer en Ukraine.

Trois couteaux, utilisés par les militaires, un gilet pare-balles et un casque ont été saisis dans sa voiture.

Ancien commando marine, le suspect a expliqué aux policiers avoir «un passé militaire» et vouloir se rendre «en Ukraine pour combattre».

L'Ukraine, un eldorado pour l'ultradroite

Loïk Le Priol voulait-il rejoindre le bataillon nationaliste Azov, qui combat les séparatistes pro-russes dans le Donbass depuis 2014 ? Ou souhaitait-il simplement prendre la fuite ? A ce stade, aucune hypothèse n'est écartée par les enquêteurs.

Selon les informations d'Europe 1, plusieurs Français, connus pour leur appartenance à des mouvements d’ultra-droite, sont partis combattre en Ukraine. Ils seraient étroitement surveillés par la DGSI.

Depuis l'annexion de la Crimée en 2014, l'Ukraine est même devenue le terrain d'entraînement de groupuscules d'extrême-droite, rapportait Vice l'an dernier. Certains suprémacistes voient dans le conflit une opportunité pour se former au combat et se préparer à une guerre de défense de la race blanche.

Selon Marianne, une «confrérie d'extrême-droite» française s'est même exilée à Kiev, voyant en l'Ukraine une «terre promise» blanche qui aurait échappé à l'«africanisation» de l'Europe.

Ailleurs sur le web