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BarakaCity : son ex-président appelle les musulmans à partir de France en cas de victoire d'Éric Zemmour

Idriss Sihamedi (ici dans une vidéo de 2013) a promis d'organiser «les plus beaux départs» si le candidat de Reconquête devenait président. [© Capture Youtube BarakaCity France]

Sa proposition n’est pas passée inaperçue. Idriss Sihamedi, ex-président de l’association BarakaCity, dissoute en 2020 pour ses positions proches de l’islamisme radical, a demandé à créer une organisation pour permettre aux musulmans de France de quitter le pays si Eric Zemmour est élu président de la République.

En réaction aux propos du candidat de Reconquête, dimanche au Trocadéro, qui demandait aux musulmans «d’embrasser la culture française et de faire le choix de l’assimilation», il a estimé de son côté que ceux-ci devaient plutôt quitter la France.

«S’il (Eric Zemmour, ndlr) est élu président qu’il nous laisse créer une organisation indépendante nous permettant de dégager librement de ce pays en faillite et en pleine crise économique. S’il accepte, j’organiserai les plus beaux départs», a-t-il partagé sur Twitter.

«La France a ses valeurs, nous avons les nôtres»

«La France a ses valeurs nous avons les nôtres. Toutes les interdictions visant les musulmans ne permettent plus de vivre une foi en sécurité. Nous sommes arrivé (sic) à un point de non retour. Il faudra tôt ou tard trouver une solution claire à ceux qui refusent l’assimilation», a-t-il ajouté. «L’Afrique et les autres pays ne sont pas (sic) tout aussi beaux, plus riches et plus accueillants que la France ?», a-t-il proposé dans un troisième message.

Pour rappel, BarakaCity, l’association qu’il présidait, a été dissoute en octobre 2020, douze jours après l’assassinat du professeur Samuel Paty. Elle était accusée d’inciter à la haine, d’avoir des liens avec la mouvance islamiste radicale et de justifier des actes terroristes.

Idriss Sihamedi a aussi été condamné en février 2022 à 5.000 euros d’amende (dont 2.000 avec sursis) pour des injures racistes à l’encontre de la militante anti-islamisme Zineb El Rhazoui, qu’il qualifiait notamment «d’arabe de service». Il est toujours poursuivi pour cyberharcèlement dans d’autres affaires.

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