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Législatives : Sandrine Rousseau (EELV) plaide pour une «coalition» de la gauche

L'écologiste Sandrine Rousseau plaide pour une coalition de la gauche pour les législatives. L'écologiste Sandrine Rousseau plaide pour une coalition de la gauche pour les législatives.[© STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

Consciente de l'enjeu que représentent les élections législatives – organisées les 12 et 19 juin prochains – l'écologiste Sandrine Rousseau appelle à former une «coalition» avec les Insoumis et le reste des partis de gauche, afin de ne «pas rater» ce qui a été «loupé à la présidentielle».

«L'enseignement principal de ce premier tour est que l'électorat de gauche et écologiste voulait le rassemblement. C'est cette marche-là qui a été ratée», a ainsi expliqué Sandrine Rousseau dans le JDD ce dimanche 24 avril.

Les électeurs voulaient «des idées rassemblées»

L'ex-candidate à la primaire EELV pour la présidentielle regrette en effet que son parti, celui de Jean-Luc Mélenchon et les autres partis de gauche n'aient pas réussi à s'accorder sur un programme commun : «dans la tête des électeurs de gauche, aucun candidat n'est parfait. Mais ils voulaient un programme ambitieux et un collectif qui montrait la force de nos idées rassemblées», a-t-elle estimé.

Et d'assurer : «alors que Jean- Luc Mélenchon s'envolait dans les sondages et faisait naître un espoir à gauche, je n'ai pas compris qu'on passe notre temps à lui taper dessus. Le résultat est un gâchis collectif : Jean-Luc Mélenchon n'arrive pas au second tour et nous, nous n'atteignons pas les 5 %. C'est du perdant-perdant».

Un échec que Sandrine Rousseau ne veut surtout pas reproduire pour les législatives. «Ne ratons pas ce qu'on a loupé à la présidentielle. Construisons un collectif avec une diversité qui fera sa force», a-t-elle appelé de ses vœux ce dimanche, plaidant pour «une coalition avec un programme de gouvernement». 

«Il y a une telle colère dans le pays et une telle attente qu'il est très possible que les législatives soient le moment d'un retournement et le début d'une autre histoire», a ajouté la secrétaire nationale adjointe d'Europe Ecologie Les Verts, estimant que Jean-Luc Mélenchon avait «une responsabilité historique» à cet égard.

«Remplissons l'Assemblée, marchons vers Matignon», a-t-elle conclu, souhaitant que «la société civile, les militants, les activistes soient présents en masse pendant la campagne et qu'ils puissent entrer à l'Assemblée».

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