En direct
A suivre

Législatives : les négociations entre le PCF et les Insoumis «piétinent» selon Fabien Roussel

Fabien Roussel a pointé du doigt une forme de personnalisation de l'alliance autour de Jean-Luc Mélenchon. [EMMANUEL DUNAND / AFP]

Les discussions engagées entre le Parti communiste et la France insoumise autour d'un accord en vue des législatives seraient embourbées, a regretté Fabien Roussel, chef de file des communistes, ce jeudi.

L'ancien candidat du PCF à l'élection présidentielle, a réclamé, sur Public Sénat, que les communistes, les insoumis, les socialistes et les écologistes se réunissent pour «lever les points de blocage». 

Pour justifier ce frein dans les négociations, Fabien Roussel a pointé du doigt l'absence d'unité «qui respecte l'ensemble des forces», pour «un ralliement à l'Union populaire avec un logo et un homme», en l'occurrence Jean-Luc Mélenchon. 

Pour le député du Nord, cette alliance «ne peut pas être «ralliez-vous à mon programme, ralliez-vous à mon logo et avec un objectif, élisez-moi Premier ministre»», a-t-il estimé. 

Une rencontre obligatoire pour Fabien Roussel 

Regrettant l'omniprésence du visage de Jean-Luc Mélenchon, Fabien Roussel a appelé à «se rassembler derrière un label commun que nous pourrions construire ensemble», et à «définir ensemble un contrat de législature», en mettant «de côté ce qui fait nos différences et sur lequel nous n'arriverons pas à nous entendre».

Pour lui, ce contrat de législature doit permettre de «se mettre d'accord sur les dix propositions que nous nous engageons à mettre en oeuvre dès le mois de juillet», comme la hausse des salaires et du Smic, le blocage des prix, ou l'abrogation de la loi El Khomri.

Cependant, pour développer ses principes, Fabien Roussel a demandé à ce qu'une rencontre soit organisée pour «lever les différents points de blocage qui existent aujourd'hui». 

Une critique de l'affiche de Jean-Luc Mélenchon 

Fabien Roussel a également critiqué l'affiche de campagne de La France insoumise pour les législatives, qui met en avant son leader Jean-Luc Mélenchon et l'inscription «Premier ministre».

«Nous qui luttons pour une nouvelle République et contre le présidentialisme des élections, je regrette qu'on présidentialise aussi les élections législatives et que l'on présidentialise à ce point le Parlement», a-t-il déploré.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités