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Dordogne : la piste d'un féminicide suivi d'un suicide accréditée par l'autopsie après la découverte de deux corps

Deux enquêtes, dont une pour homicide volontaire concernant la femme, avaient été ouvertes et confiées à la brigade de recherches de la gendarmerie de Périgueux.[Sameer Al-DOUMY / AFP]

Après la découverte d’un homme pendu sur son lieu de travail puis d’un corps sans vie d’une femme à son domicile en Dordogne, la piste d’un féminicide suivi d'un suicide a été accréditée ce mercredi 4 mai par l’autopsie.

«Les premières conclusions» de l'autopsie pratiquée sur le corps d'une femme de 40 ans, découverte morte lundi à Champcevinel au nord de Périgueux, «accréditent l'hypothèse d'un homicide conjugal suivi du suicide de l'auteur», a annoncé mercredi le parquet.

«Le décès apparaît en effet consécutif à d’importantes violences exercées par un tiers sur le haut et le bas du corps, comprenant a minima de multiples coups portés avec les poings et les pieds», a détaillé la procureure de la République de Périgueux Solène Belaouar dans un communiqué mercredi soir. 

Lundi 2 mai, aux alentours de 8 heures, les policiers avaient découvert le corps d'un homme de 51 ans, pendu sur son lieu de travail dans la commune de Coulouniex-Chamiers, à quelques kilomètres de Périgueux.

Suite à cette découverte, les forces de l’ordre avaient décidé de vérifier le domicile conjugal, situé à Champcevinel, un village de 2.800 habitants situé près de la commune de Périgueux. À leur arrivée, les enquêteurs avaient retrouvé le corps sans vie de sa compagne.

Les techniciens de l’identification criminelle (TIC) de la gendarmerie de Dordogne s'étaient également déplacés pour fouiller la maison de la victime.

Pas de lutte, ni de désordre

Selon le voisinage, la femme de 40 ans et mère de deux enfants, travaillait dans l’entreprise de son mari.

«L’examen externe du corps permettait de relever la présence de nombreux hématomes mais pas de déterminer la cause exacte du décès. Le domicile était fermé à l’arrivée des secours et ne présentait aucune trace de lutte ou de désordre», avait expliqué le parquet.

Deux enquêtes, dont une pour homicide volontaire concernant la femme, avaient été ouvertes et confiées à la brigade de recherches de la gendarmerie de Périgueux.

«Les investigations doivent désormais se poursuivre pour mieux comprendre tant le déroulement des faits que les relations unissant ces deux personnes, et l’éventuel lien entre les deux décès», avait informé le parquet, relayé par le Parisien.

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